Alors que la Tribune révèle ce lundi les projets secrets de Fiat pour se renforcer encore dans le secteur automobile de part et d'autre de l'Atlnatique (le groupe italien vient déjà de s'allier avec Chrysler), la bataille fait rage autour de son éventuelle acquisition des filiales européennes de General Motors (GM), Opel-vauxhall et Saab.
Le risque de "casse sociale" inquiète syndicats et responsables politiques, notamment en Allemagne.
L?administrateur délégué de Fiat Sergio Marchionne, évoque des "choix diffciles" même si son groupe a démenti prévoir dans cette hypothèse 18.000 suppressions d'emplois. Affirmant se référer à un projet présenté par Fiat au gouvernement de Berlin, le Handelsblatt indique que l?usine Opel de Kaiserslautern, les sites de GM Europe à Luton (Grande-Bretagne) et Graz (Autriche) ainsi que deux sites Fiat « l?un en Italie du Nord, l?un en Italie du Sud », pourraient être fermés tandis que Saragosse (Espagne), Trollhättan (Suède) et Anvers (Belgique) verraient leurs capacités réduites.
Fiat doit aussi composer avec les Länder (Etats-régions) allemands, le gouverneur du land de Hesse, où se trouve le siège d?Opel, ayant remis en question la fiabilité de son projet. Berlin a en tout cas indiqué avoir des projets pour Opel en cas de dépôt de bilan de GM. De son côté, l?équipementier australo-canadien Magna ne renonce pas. Il aurait sollicité ses alliés Russes pour faire une offre commune pour une participation minoritaire dans Opel.
Le jeu en vaut-il la chandelle pour Fiat ? Les synergies pourraient générer 1,4 milliard d?euros de gains par an, selon Reuters.
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