Elevator World Tour : Glowee, la start-up gagnante de l'édition parisienne

Après avoir pitché 1 minute dans l'ascenseur de la Tour Eiffel, la jeune pousse Glowee, à l'origine d'autocollants bioluminescents, a remporté la 4e édition de l'Elevator World Tour de Paris.
S’inspirant des organismes des grands fonds marins, la start-up a mis au point un autocollant bioluminescent transparent le jour et lumineux la nuit.

Des bactéries pour éclairer les villes de demain, tel est le concept de Glowee, la start-up qui a gagné l'Elevator World Tour de Paris, mercredi 21 janvier. La compétition mondiale de pitchs faisait étape au 1er étage de la Tour Eiffel de Paris, symbole de l'innovation technologique. Organisé par 50 Partners, l'International Startup Festival et la Société d'Exploitation de la Tour Eiffel, le concours Elevator World Tour a rassemblé plus de 50 startups françaises innovantes devant un jury d'investisseurs et d'entrepreneurs.

Le concept : les concurrents devaient se prêter à l'exercice de l'"evelator pitch". Pour cela, ils disposaient d'une minute, le temps de la montée de l'ascenseur au 1er étage de la Dame de fer, pour convaincre et séduire les membres du jury. A l'issue de cet exercice, le jury a désigné le gagnant parmi 6 finalistes. A la clé de cet "elevator pitch" ? La jeune pousse la plus convaincante s'est vue récompensée d'une bourse de 100.000 dollars financée par plusieurs business angels et investisseurs pour lancer son activité.

Les trois premières éditions de l'Elevator Pitch ont déjà eu lieu à Toronto, Tel Aviv et Montréal. "Nous sommes ravis que l'édition parisienne de l'Elevator World Tour se tienne dans l'une des villes les plus fascinantes du monde et l'un des monuments les plus emblématiques", souligne Philippe Télio, fondateur de l'International Startup Festival. Les prochains événements sont attendus à New York, Rio, Barcelone, Berlin et Santiago.

 Glowee veut "révolutionner l'éclairage urbain"

Co-fondée par Sandra Rey en 2013, la start-up Glowee s'est démarquée grâce au développement de son système vivant de bioéclairage sans électricité ni pollution lumineuse. Son but ? "Révolutionner l'éclairage urbain", souligne l'entrepreneuse lors de son pitch devant le jury.

"Nous sommes partis du constat que l'éclairage urbain était la dépense n° 1 des municipalités, c'est pourquoi nous avons voulu imaginer un système capable d'éclairer la ville sans consommer d'électricité", poursuit la co-fondatrice qui table sur une réduction d'un lampadaire sur 5 dans les rues commerçantes à l'avenir.

Le principe : monté sur support adhésif, Glowee utilise les propriétés naturelles luminescentes d'organismes vivants pour éclairer sans consommer d'énergie. Développés au sein de l'Open Lab du Centre de recherche interdisciplinaire (CRI), ces autocollants bioluminescents se collent sur les vitrines des magasins. Ils permettent à la fois de réduire la facture d'électricité, de diminuer la pollution lumineuse mais également de redonner une visibilité aux marques la nuit. L'objectif de Glowee : sortir un premier prototype en mai 2015 et lever 500.000 euros d'ici 2016. De futures étapes que la start-up peut commencer à atteindre grâce aux 100.000 dollars canadiens gagner lors de l'édition parisienne de l'Elevator World Tour.

Cinq finalistes plein d'avenir

A l'instar de Glowee, cinq autres équipes se sont qualifiées pour la dernière étape de la compétition. A commencer par Deliver.ee : fondée en 2013 par Romain Libeau et Sébastien Poudat, cette jeune start-up francilienne dispose d'un réseau de coursiers assurant une livraison urbaine, rapide et à moindre coût. "Nous voulons devenir le mode de livraison parfait qui rend les gens heureux", assure Romain Libeau, lors de son pitch. A suivi Elbee, une jeune pousse spécialisée dans les objets connectés : "nous voulons offrir une manière innovante de communiquer avec vos objets connectés du quotidien grâce à des commandes vocales ou mouvements de tête", précise Konrad Holubek, son co-fondateur. Selon lui, chaque foyer possédera plus de 5 objets connectés en 2017, ce qui représente un potentiel de marché énorme.

Autres finalistes, autres niches : les applications. Popchef propose via son application la livraison d'un plat du jour chaud, en 15 minutes, préparé par un chef pour 9,90 euros. Leur cible : plus de 2 millions de personnes. "En espérant devenir le plus grand restaurant de Paris", cite Briac Lescure. De son côté, Popmyday est une application qui permet de réserver des services beauté et bien-être à la dernière minute. "Nous voulons surfer sur les prestations des travailleurs indépendants et parier sur la qualité pour nous différencier", ambitionne Morgane L'Hostis, sa co-fondatrice. En un mot : "faire aux services beauté, ce qu'Uber a fait aux chauffeurs privés".

Et pour finir : Shippeo. Première plateforme de mise en relation des industriels et des transporteurs, cette start-up veut se positionner sur le marché du transport, qui représente 300 milliards d'euros. "Nous voulons faire de Shippeo, la première plateforme web pour trouver le meilleur transporteur en temps réel", conclut Lucien Besse, son co-fondateur.

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Commentaire 1
à écrit le 24/01/2015 à 10:07
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100 000 dollars! Whouah! avec une telle somme, nous tenons sans doute un future google!... Pathétique.

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