
Pour son dernier jour, un employé de Twitter s'est lâché... En désactivant jeudi soir le compte de Donald Trump, utilisateur compulsif. A la place des tweets bombardés frénétiquement par le président américain sur son compte personnel, @realdonaldtrump, les internautes pouvaient lire "désolé, cette page n'existe pas !" pendant onze minutes. Le compte officiel, @POTUS, n'a pas été touché.
Dans un premier temps, le site de microblogging a justifié la désactivation "par inadvertance" du compte à cause d'une "erreur" d'un salarié. Et de prévenir : "Nous prenons les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise pas." Peu de temps après, le réseau social a twitté sur son compte officiel : "Après enquête, nous avons appris que cela a été réalisé par un employé de Twitter pour son dernier jour." Le sujet est vite devenu viral sur Internet, et les comptes parodiques se sont appropriés l'affaire.
That's the last time I try to code https://t.co/xYOMxTkDh4
— Anthony Doto (@FakeAnthonyNoto) 3 novembre 2017
Cette désactivation temporaire montre la vulnérabilité de la plateforme et lève des questions quant à l'accès des comptes pour les employés de Twitter. D'autant plus que ce n'est pas la première fois que cela arrive - l'entreprise américaine ayant déjà gelé certains comptes dans le passé. En 2016, le Pdg et fondateur de Twitter, Jack Dorsey, s'était vu désactivé son propre compte pour quelques minutes. Il avait alors avancé une "erreur interne", rappelle Bloomberg.
Twitter, l'outil de com' préféré de Trump
Depuis son élection en novembre dernier, Donald Trump utilise Twitter comme son moyen de communication privilégié. Il y profère aussi bien des menaces à l'encontre de la Corée du Nord que des accusations contre Barack Obama, qu'il soupçonnait de l'avoir mis sur écoute. Le magnat de l'immobilier peut se targuer d'avoir 41,7 millions d'abonnés sur son compte Twitter - contre 16,9 millions d'abonnés début décembre. Dans sa première interview en tant que président des Etats-Unis, il a affirmé que les réseaux sociaux l'ont aidé à remporter l'élection en lui permettant d'atteindre une large audience. Mais son public se lasse-t-il du ton acerbe du président américain ? Selon une étude, publiée jeudi dernier par l'agence Huge, le taux d'engagement de ses tweets - correspondant aux nombres de mentions, favoris et retweets - a dégringolé de 72% pendant les 100 premiers jours de son mandat.
Sujets les + commentés