Le climat social est tendu en cette rentrée chez Orange. Tous les syndicats de l'opérateur historique (CFDT, CFTC, CGT, FO, Unsa et SUD) se sont fendus, ce mardi soir, d'un préavis de grève le 21 septembre prochain. Seule la CFE-CGC ne l'a pas signé. Celui-ci a été envoyé à Stéphane Richard, le PDG du groupe.
Dans cette missive, à laquelle La Tribune a eu accès, ils réclament notamment « une révision du plan Engage 2025 », qui fixe la stratégie d'Orange pour les prochaines années. Ils souhaitent que son volet financer soit modifié « pour une politique de l'emploi et des salaires qui ne soit plus dictée par les garanties de dividende et la seule évolution du cours de l'action Orange ».
"Sous-traitance excessive" chez l'opérateur
Par ailleurs, les syndicats militent pour des hausses de salaires en rapport « avec les résultats financiers 2020 ». Sachant qu'Orange, comme tous les autres opérateurs télécoms, a été plutôt épargné par la crise du coronavirus. Les représentants du personnel souhaitent aussi « le gel de tous les projets de restructuration », ainsi que « l'arrêt des saignées d'effectifs » en France.
Ils fustigent en outre « le transfert massif d'activités à travers une sous-traitance excessive, les filialisations ou les délocalisations », et appelle, enfin, au « retour d'un dialogue social de qualité ».
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