Dépôts bancaires : la résistance des fonds d'urgence est "correcte" assure le régulateur européen

Ces fonds d'urgence sont alimentés notamment par les banques pour garantir les dépôts bancaires des particuliers en cas de faillite. Les tests de résistance, compilés pour la première fois par l'Autorité bancaire européenne, manquent toutefois la note "optimale".
(Crédits : Gonzalo Fuentes)

Les systèmes de garantie des dépôts, c'est-à-dire les fonds d'urgence destinés à éviter aux particuliers de perdre leur argent en cas de faillite d'une banque, sont plutôt solides à travers l'Union européenne (UE), estime le régulateur européen du secteur.

"L'Autorité bancaire européenne est arrivée à la conclusion que la résistance globale des systèmes européens de dépôts, à travers l'Union européenne (UE), est correcte", écrit l'institution basée à Paris, dans les conclusions d'une étude parue mercredi.

Les systèmes de garantie de dépôts sont des fonds mis en place dans chaque pays de l'UE pour gérer les conséquences d'éventuelles faillites bancaires pour les particuliers.

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Les banques y contribuent afin d'assurer qu'en cas de faillite d'une banque, chaque client se verra reverser l'équivalent de ses dépôts dans une limite de 100.000 euros.

Ils sont gérés au niveau de chaque pays, qui évaluent séparément leur solidité par des "tests de résistance". C'est la première fois que l'Autorité bancaire compile leurs résultats pour dresser un tableau général au niveau européen.

Le panel de tests remonte par ailleurs à 2019, avant la crise sanitaire et économique du coronavirus.

Au final, l'Autorité estime que la capacité de résistance de ces fonds d'urgence est "correcte". C'est moins bien qu'"optimale", la meilleure évaluation possible, mais mieux que "mauvais" ou "très mauvais".

Cela signifie que ces fonds peuvent généralement s'améliorer sur certains points, par exemple sur la capacité à mobiliser en urgence des ressources budgétaires exceptionnelles, mais que ces insuffisances ne sont pas en mesure de les empêcher de fonctionner.

Néanmoins, l'Autorité relativise ses conclusions en soulignant l'hétérogénéité des tests menés selon les pays et la difficulté à les comparer.

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