Le fabricant de Blackberry sort de l'indice Nasdaq-100

Le groupe canadien Research In Motion (RIM), producteur des téléphones BlackBerry, ne fera plus partie de l'indice boursier américain Nasdaq-100 à partir de lundi 17 décembre.
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A l'occasion de la révision annuelle des entreprises qui composent l'indice Nasdaq-100, la Bourse des valeurs des techniques de pointe, indique que RIM est l'une des dix sociétés à sortir de la sélection.  RIM en difficulté doit jouer son va-tout le 30 janvier en dévoilant BlackBerry 10, une nouvelle génération de téléphones et de système d'exploitation. Parmi les sociétés qui font leur entrée au Nasdaq-100 lundi figurent notamment le fabricant de semi-conducteurs Analog Devices et la société de services d'infrastructures pour les réseaux de télécommunications VeriSign.

Faire face à Apple et Samsung

Face à l'iPhone d'Apple et à l'offensive de Samsung avec le Galaxy 3, Blackberry doit impérativement se relancer car ses deux concurrents vendaient au troisième trimestre, selon le cabinet Gartner, trois smartphones sur dix vendus dans le monde (contre 2 pour 100 pour RIM). Et Apple et Samsung détiennent 86% des parts du marché des systèmes d'exploitation alors que RIM équipe 5,3% des appareils avec son système d'exploitation.

Pour ne rien arranger, l'arrivée de la nouvelle génération de Nokia Lumia, notamment le 920, dont 2,5 millions d'exemplaires ont été commandés depuis sa commercialisation en octobre, devrait attaquer un peu plus les positions de Blackberry. Et Research in Motion ne peut pas compter sur sa tablette numérique Playbook pour compenser la perte de vitesse de son smartphone car la tablette n'a pas réalisé la percée escomptée par le constructeur canadien.

5000 suppressions de poste

Résultat, en début d'année, la société avait annoncé une perte record à 518 millions de dollars canadiens sur le premier trimestre, qui s'est un peu résorbée au trimestre suivant (clôturé fin septembre sur une perte de 235 millions de dollars canadiens). Lachute des ventes avait conduit à la suppression de 5000 postes sur 16.500 et au départ du cofondateur et président du conseil de surveillance du groupe, Jim Balsillie. D'après certaines rumeurs, la direction était même à la recherche d'un nouveau partenariat pour relancer la marque, voire d'un repreneur.

 

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Commentaires 3
à écrit le 19/12/2012 à 16:01
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Pas si sur que ce soit la fin pour eux. C'est très malin de leur part d'avoir proposé de tester leur nouvel appareil par des entreprises. Etant donné qu'ils sont leurs principaux clients, le retour utilisateur vaudra de l'or. L'article sur ce sujet :...

à écrit le 17/12/2012 à 8:22
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De toute maniÚre plus personne n'a ce genre de téléphone en 2012...RIP RIM

à écrit le 17/12/2012 à 6:34
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Ça sent le sapin. RIP RIM.

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