Armement : feu vert des États-Unis pour 1,4 milliard de dollars de contrats avec Ryad

Donald Trump a promis à Ryad jusqu'à 110 milliards de dollars d'armes et de formation lors de son déplacement en Arabie saoudite en mai.
Lors du déplacement de Donald Trump à Ryad, le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson avait expliqué que ces contrats aideraient à renforcer la sécurité des partenaires de Washington dans la région.

Les Etats-Unis ont donné leur feu vert à deux grands contrats militaires avec l'Arabie saoudite totalisant plus de 1,4 milliard de dollars lundi, après un voyage du président américain dans ce pays où il a signé des méga-contrats visant à contrer la menace iranienne. Donald Trump a promis à Ryad jusqu'à 110 milliards de dollars d'armes et de formation. Environ un tiers de ces méga-accords relève de contrats qui avaient déjà été approuvés par la précédente administration de Barack Obama.

| Lire Armement : le mégadeal de 110 milliards dollars qu'offre Ryad à Washington

Formations et radars

Les Saoudiens ont reçu le feu vert de la diplomatie américaine pour un contrat de 750 millions de dollars de formation de leur armée de l'air, par plusieurs sous-traitants américains. En outre, le royaume va acheter pour 662 millions de dollars 26 systèmes de radars embarqués AN/TPQ-53(V), qui peuvent repérer des mortiers et des batteries de missiles. Lockheed Martin vendra les systèmes et d'autres entreprises américaines fourniront la logistique et la formation associées.

Le département d'Etat avait déjà autorisé la marine saoudienne à acheter des lots de formations pour 250 millions de dollars à Kratos Defense et Security Solutions de San Diego.

Lutter contre "la néfaste influence iranienne"

Lors du déplacement de Donald Trump à Ryad, le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson avait expliqué que ces contrats aideraient à renforcer la sécurité des partenaires de Washington dans la région, évoquant notamment "la néfaste influence iranienne et les menaces liées à l'Iran qui existent sur toutes les frontières de l'Arabie saoudite".

Mais l'unité des alliés du Golfe est remise en question par la rupture dimanche des relations avec le Qatar décidée par l'Arabie saoudite et ses alliés. Le pays, qui abrite une importante base aérienne américaine, est soupçonné de soutenir des organisations pro-iraniennes.

>> Lire aussi Golfe : une crise synonyme de milliards de dollars de pertes

(avec AFP)

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Commentaires 2
à écrit le 06/06/2017 à 13:04
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La violence de l'argent!

à écrit le 06/06/2017 à 9:51
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Vu que nous saurons difficilement la vérité dans ce dossier ou bien dans trente ans on peut quand même se poser des questions sur ce gigantesque contrat de 110 milliards et penser que c'était certainement le pot de vin qui permet une sanction diploma...

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