Ebola : des tests de vaccins réalisés dès la fin janvier

Des tests cliniques de deux vaccins contre la fièvre hémorragique Ebola vont être réalisés dans les zones contaminées. À l'origine de ces projets ? Les groupes GSK, Merck et Johnson & Johnson.
Des tests des vaccins contre Ebola dans les zones de contamination

La recherche sur le virus Ebola avance. Des tests cliniques de deux vaccins contre Ebola, sont "sur le point de commencer" dès fin janvier, dans les zones contaminées de l'Afrique de l'Ouest, a annoncé vendredi 9 janvier le docteur Marie Paule Kieny, directeur général adjoint de l'OMS. L'épidémie, qui a jusque là affecté au total 20.972 personnes, a entraîné la mort de 8.259 d'entre elles, selon le dernier bilan de l'OMS. Un bilan alarmant au moment où trois projets portés par les groupes GSK, Merck et Johnson & Johnson mènent actuellement la course dans la commercialisation de futurs vaccins.

Pour l'heure, des tests dits de "phase 3" seront menés sur des personnes saines, assure l'OMS à l'AFP. Par la suite, deux à quatre semaines seront par la suite nécessaire pour avoir les données sur l'immunisation obtenue par ces vaccins. Pour l'heure, des tests ont été réalisé sur des volontaires dans divers pays "avec des résultats acceptables en matière de sécurité". L'objectif ? Que les premiers tests commencent fin janvier au Libéria pour être réalisé ensuite en février en Guinée et en Sierra Leone. Retour sur les différents vaccins en cours de conception.

  • Le laboratoire Merck

Le premier vaccin, le rVSV a été produit par Merck et développé par l'agence de santé publique du Canada. Ce vaccin est basé sur un virus vivant atténué, ce qui en fait un vaccin puissant car proche du virus naturel. Le seul risque ? Que la réponse immunitaire soit trop puissante avec, par exemple, une forte fièvre impossible à gérer.

  • Le laboratoire GSK

Le deuxième, le ChAd3, a été développé en parallèle par la firme britannique GSK. Il s'agit du vaccin le plus avancé pour l'heure, recombinant un virus de chimpanzé inoffensif pour l'homme qui porte des fragments d'Ebola. Ces fragments déclenchent une réponse immunitaire comme l'a prouvé un essai de Phase 1 portant sur une vingtaine de volontaires sains.

  • Le laboratoire Johnson & Johnson

Jansen, une filiale du champion mondial de la pharmacie Johnson & Johnson, est également dans les rangs. Mais sa production ayant pris du retard, ce troisième vaccin est en période test de phase 1 en Grande-Bretagne pour s'assurer qu'il est sûr et bien toléré avant de pouvoir être testé en Afrique.

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Commentaire 1
à écrit le 11/01/2015 à 19:09
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Imaginons que l'Europe s'effondre économiquement d'ici quelques temps; Ebola pourrait être un excellent moyen de faire taire les mécontentements, en dissuadant les peuples de manifester et de se réunir. Peut-être qu'il existe des gens qui pensent com...

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