Bernard Arnault et Albert Frère s'intéresseraient au constructeur de luxe Aston Martin

Les deux hommes d'affaires envisageraient de racheter à Ford la célèbre marque automobile britannique de luxe Aston Martin. Désormais alliés dans le cadre d'une société d'investissement commune, Bernard Arnault et Albert Frère dispose d'une force de frappe financière d'un milliard d'euros.

A peine associés, ils rêveraient de reprendre le volant d'Aston Martin. Selon l'édition du Financial Times de ce matin, les hommes d'affaires français Bernard Arnault et belge Albert Frère envisageraient en effet de racheter la marque de voitures de sport britannique, chère au coeur du plus célèbre des agents secrets, James Bond 007. Ils souhaiteraient déposer une offre qui dépasserait un milliard d'euros, précise le journal.

La maison-mère d'Aston Martin, le constructeur automobile américain Ford, en pleine restructuration en Amérique du nord, avait annoncé fin août son intention de vendre cette marque. "Ils étudient le dossier Aston Martin. Cela rentre tout à fait dans le périmètre de leur fonds d'investissement", selon une source proche, citée par le Financial Times. La banque suisse UBS, chargée du dossier de la vente d'Aston Martin, devrait prochainement dresser une liste de candidats.

Bernard Arnault, dont la holding familiale contrôle LVMH, et Albert Frère, qui préside le Groupe Bruxelles Lambert, ont annoncé jeudi la création d'une société commune qui "investira tant dans des sociétés cotées que non cotées" en Europe. Ils ont indiqué que plusieurs projets faisaient "d'ores et déjà l'objet d'une étude approfondie". Ces deux hommes forts du capitalisme européen, se connaissent depuis longtemps et n'en sont pas à leurs premières affaires ensemble. A la fin des années 90, ils s'étaient déjà offert Château Cheval Blanc, le plus grand cru classé de Saint-Emilion.

Et si le montant de l'acquisition d'Aston Martin dépasse probablement le cap du milliard d'euros, estime le Financial Times, il reste largement à la portée des deux financiers. Car dotée d'une capacité en fonds propres d'un milliard d'euros, leur nouvelle structure disposerait d'une force de frappe de 3 à 4 milliards d'euros, si l'on tient compte de l'effet de levier que fournirait le recours à l'endettement.

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