La banque allemande Commerzbank qui a récemment racheté la Dresdner Bank au grand assureur Allianz a démenti ce vendredi vouloir mettre en place une "bad bank" - La Deutsche Bank a elle aussi exclu une telle solution - pour cantonner ses actifis à risque comme l'écrivait le quotidien allemand des affaires Handelsblatt, partenaire de la Tribune.
Mais elle a reconnu qu'elle restructurait certains actifs "non stratégiques" au sein de son pôle banque d'investissement. Ils pourraient ensuite être vendus. Un expert des restructurations de titres adossés à des actifs (ABS), très chahutés pendant cette crise financière, qui vient de Dresdner Kleinwort, la banque d'investissement de Dresdner, aurait été nommé à la tête de la division en janvier.
Le débat est vif outre-Rhin sur la nécessité ou pas de créer des structures de cantonnement des mauvaises créances (comme la France l'avait fait pour le Crédit lyonnais, alors menacé de faillite, avec le CDR) et sur l'aide que pourrait apporter dans un tel processus les pouvoirs publics. La chancelière Angela Merkel a affiché sa préférence pour que chaque banque trouve sa propre solution.
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