Unicredit, Intesa : les banques italiennes ne veulent plus de l'aide publique

Les deux premières banques du pays annoncent des augmentations de capital de plusieurs milliards d'euros. Dans le sillage de BNP-Paribas, ces banques européennes veulent consolider leurs bilans par leurs propres moyens.

BNP Paribas a donné des idées aux banques italiennes. Unicredit annonce une augmentation de capital pouvant se monter à quatre milliards d'euros. La première banque italienne a précisé qu'elle convoquerait une assemblée générale extraordinaire autour de la mi-novembre, chargée de mandater le conseil d'administration pour en définir les modalités.

Cette augmentation de capital devrait être bouclée au premier trimestre 2010 et elle augmentera le ratio de capital Tier 1 de 80 points de base environ. Ce ratio était de 6,85% au premier semestre de l'année, ce qui faisait d' Unicredit l'un des plus mauvais élèves en Europe.

Unicredit, qui a le plus souffert de la crise en raison de son exposition aux pays d'Europe centrale et orientale, avait déjà augmenté son capital de trois milliards d'euros cette année.

Elle a également renoncé à verser un dividende au titre de l'exercice 2008, économisant ainsi 3,6 milliards d'euros.

De son côté, sa grande rivale Intesa annonce son intention de vouloir consolider seul son bilan sans l'aide du marché et de l'Etat italien.

Dans un communiqué, la deuxième banque italienne a annoncé une émission d'obligations Tier 1 de 1,5 milliard d'euros qui renforcera sa base de capital de 40 points de base.

La banque va également procéder à une série de cessions, partenariats et mises sur le marché d'activités non stratégiques, le tout pouvant lui rapporter entre 11 et 15 milliards d'euros, soit l'équivalent de 200 points de base.

Tout comme BNP-Paribas, Intesa Sanpaolo et Unicredit remercient l'Etat italien de son offre de soutien, tout en expliquant que la situation s'était améliorée pour elles.

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Commentaires 2
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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pour eviter au particuliers de trinquer, ne participez plus à ces augmentations, que vous soyez salariés de la banque, client, ou investisseurs!!!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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C'est le mot d'ordre de l'Europe car il faudra bien revenir à leur secours dans la seconde vague de crise. Imaginer de libérer encore des milliards à ces banques qui auraient déjà une belle dette vis à vis de l'état Impossible n'est pas! alors que re...

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