Les banques espagnoles ont passé de justesse le "stress test" de l'entrée en bourse

L'union des caisses d'épargne espagnoles Banca Civica, qui faisait son entrée à la Bourse de Madrid jeudi, n'a pas profité du regain des places européennes. Le titre a terminé la séance stable à 2,70 euros.
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Nouveau test pour le système bancaire espagnol. Après l'introduction de Bankia la veille, cétait au tour de Banca Civica, une autre union de caisses d'épargne espagnoles a fait son entrée à la bourse de Madrid. Ces introductions permettent en effet d'évaluer la confiance des investisseurs envers l'Espagne et plus particulièrement de ses banques. Parmi elles, les caisses d'épargne du pays sont en outre considérées comme les maillons faibles du système.

Pour son premier jour de cotation, Banca Civica n'a pas profité du regain des places européennes en terminant la séance stable à 2,70 euros. Saluant l'annonce d'un projet d'accord à Bruxelles pour sauver la Grèce et éviter tout risque de contagion de la crise de la dette, la Bourse de Madrid avait pourtant clôturé en forte hausse, de 2,93% à 10.017,6 points. Les valeurs bancaires ayant d'ailleurs particulièrement stimulé l'indice Ibex-35 : la première banque espagnole Santander a gagné 4,42% à 7,936 euros, le numéro deux BBVA 5,54% à 7,826 euros et CaixaBank a progressé de 1,52% à 4,217 euros.

Avant de se reprendre progressivement, l'action de Civica avait perdu 1,85% en début de séance. Le recul vécu dans la journée reste toutefois moins marqué que celui vécu la veille par Bankia, la plus grosse union de caisse d'épargne du pays.

Pour augmenter leur chances de succès, les deux banques avaient abaissé leur prix d'introduction  : des décotes de l'ordre de 15% pour Bankia et de 60% pour Civica.

Alors que Bankia, née du mariage de sept caisses, est devenue la quatrième banque espagnole cotée, avec une capitalisation boursière d'environ 6,5 milliards d'euros, Banca Civica ne regroupe que quatre entités (Caja Navarra, Cajasol, Caja de Burgos, CajaCanarias), pour une capitalisation d'1,3 milliard d'euros.

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Commentaire 1
à écrit le 25/07/2011 à 19:16
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De qui se moque-t-on ? Les prétendus stress tests ne prennent pas en compte le défault partiel sur la dette grecque alors que celle-ci a été actée lors du sommet européen qui s'est tenu moins de 15 jours après les stress-tests !

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