"Le groupe est toujours très engagé dans le financement de l'économie qui est son métier de base", a indiqué d'emblée François Pérol à l'occasion de la présentation des résultats du premier trimestre 2012. Les encours de crédit sont ainsi en progression annuelle de 8% sur les trois premiers mois de l'année et l'épargne de bilan (hors assurance vie et épargne centralisée du livret A) de 8,7%. Et malgré le contexte économique incertain, il se montre optimiste pour les prochains mois.
Une part de marché "naturelle" de 20 à 25%
La "recherche de synergies" entre les deux réseaux de banque de détail, les Caisses d'épargne et Banques Populaires ainsi qu'avec Natixis, qui chapeaute les métiers spécialisés comme l'assurance. "Depuis 2010, 500 millions d'euros de revenus supplémentaires entre les réseaux et les métiers spécialisés ont été réalisés", indique François Pérol. Il estime que la part de marché "naturelle" du groupe est de l'ordre de 20 à 25% en dépots et crédits. En revanche, "ce n'est pas encore le cas dans les métiers spécialisés de Natixis", observe-t-il en misant sur cette marge de progression. "Nous travaillons dans le domaine de la gestion privée et de l'assurance pour nous mettre nos parts de marché à niveau", précise-t-il. De plus, les Caisses d'épargne qui ont longtemps été l'un des rares réseaux à disitruber le Livret A, elles disposent de ce fait d'un "fichier de clients important qui leur donne un potentiel d'équipement unique", ajoute le président de BPCE. Globalement, les activités des Caisses d'épargne et des Banques populaires, "restent sur un rythme de croissance de 3 à 4%",
En revanche, les investissements dans la banque de détail à l'étranger ne sont pas au programme. "Nous avons donné la priorité au renforcement de la solvabilité", souligne François Pérol. Pas d'ambition non plus de croissance externe en fusionnant avec le Crédit Immobilier de France. Alors qu'une rumeur courait dans la journée de mercredi 9 mai selon laquelle les Caisses d'épargne pourraient racheter ou fusionner avec le Crédit immobilier de France (CIF), en proie à des difficultés pour faire approuver ses comptes 2011, François pérol a démenti catégoriquement l'opération.
| Produit net bancaire de BPCE | 5,7 milliards d'euros (-2,9% par rapport au T1 2011; +1,3% par rapport au T4) |
| Résultat net par du groupe | 665 millions d'euros (-32,5 % par rapport au T1 2011; +38 % par rapport au T4) |
| Résultat net part du groupe hors éléments exceptionnels | 821 millions d'euros (-22,5% par rapport eau T1 2011; +63% par rapport au T4) |
| Ratio core Tier one (Bâle 2,5) | 9,5% |
| Coût du risque | 460 millions d'euros (-32,6% par rapport au T4 2011) |
| Return on equity (ROE) "des métiers coeurs" | 10% |
| Coefficient d'exploitation | 72,5% (66,4% pour les métiers "coeurs" |
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