C'est une évolution stable que note la Banque de France concernant les personnes et investisseurs non-résidents en France, qui détenaient, en 2022, 770 milliards d'euros d'actions des sociétés françaises du CAC 40, sur une capitalisation boursière totale de 1.911 milliards d'euros.
Cela représente 40,3 % du capital des entreprises françaises du CAC 40 en 2022. C'est 0,1 point de pourcentage de moins qu'en 2021 (40,4 %), sans tomber aussi bas qu'en 2020, où le taux de détention était évalué à 39,4 %.
Un niveau aussi bas n'avait jamais été atteint depuis 2008, date où démarrent les données de la Banque de France. Cette année-là, seulement 39,2 % de la capitalisation boursière des sociétés tricolores étaient détenus par des actionnaires ne résidant pas sur le territoire français.
À l'inverse, l'année 2013 a été un grand cru pour l'investissement étranger, atteignant 47,8 %. Un score jamais égalé jusqu'à présent.
La zone euro et les États-Unis sont majoritaires
Sur les 770 milliards d'euros d'actions, les investisseurs provenant de pays de la zone euro et des États-Unis détiennent, à eux deux, 78,2% de ces dividendes.
Au total, la Banque de France a recensé 35 entreprises françaises du CAC 40 résidentes en France à fin 2022, excluant Airbus, ArcelorMittal, Eurofins Scientific, Stellantis et STMicroelectronics de l'étude car leur siège social est à l'étranger. Edenred, entré dans le CAC 40 en 2023, n'y figure pas non plus. Parmi elles, douze sont détenues majoritairement par des investisseurs étrangers.
Un taux plus bas que dans le reste de l'Europe
Sur l'ensemble de la Bourse de Paris, les non-résidents détiennent 36,7% du capital des entreprises françaises, soit « le niveau le plus bas parmi les principaux pays européens ». Ce taux est de plus de 50% en Espagne et en Allemagne, et même de 85% aux Pays-Bas, cite la Banque de France.
Dans le détail, les investisseurs étrangers ont surtout vendu dans « des activités en lien avec la finance et l'immobilier » ainsi que dans les biens et services de consommation, selon le bulletin. Ces retraits ont été compensés par des achats dans l'industrie et l'énergie.
Une année record
Le 12 décembre, le CAC 40 a établi un nouveau record en atteignant 7.582,11 points vers 10h55, battant son précédent record de 7.577 points, daté du 24 avril. L'indice phare de la Bourse de Paris a ensuite clôturer à 7 553.50 points.
« Alors qu'octobre avait été marqué par une très forte fébrilité, conduisant à un repli généralisé des indices et à des baisses spectaculaires pour certaines valeurs, le contexte de marché s'est totalement retourné en novembre », rappelle Mary-Sol Michel, Directrice de la Gestion sous mandat chez Swiss life Banque Privée dans une note.
(Avec AFP)
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