Ventes de voitures aux Etats-Unis, rebond de Ford, GM et Chrysler en baisse

Alors que Ford enregistre une hausse de 2,3% de ses ventes aux Etats-Unis en juillet sur un an, ses compatriotes Chrysler (-9%) et General Motors (-19,4%) continuent de broyer du noir. Mais la prime à la casse mise en place le 24 juillet a permis de relancer les ventes en juillet par rapport à juin.

C'est une hausse limitée pour Ford mais peut-être signe d'un retournement : +2,3%. C'est ce qu'a connu Ford en juillet en matière de ventes mensuelles aux Etats-Unis. Une première pour le constructeur automobile américain - le seul a n'avoir pas déposé son bilan contrairement à General Motors et Chrysler - depuis novembre 2007.

Il s'agit aussi de la première amélioration des ventes pour un grand groupe automobile américain depuis le début de la crise économique et financière il y a un an. Ce résultat est "important pour Ford, mais c'est aussi une très bonne indication concernant l'état de l'économie", a déclaré dans une interview téléphonique le directeur des ventes du fabricant automobile, Ken Czubay.

En revanche, Chrysler subit une chute de ses ventes. Le constructeur américain, qui vient de sortir d'un dépôt de bilan, a publié une baisse de 9% de ses ventes en juillet sur un an. Il a vendu 88.900 véhicules en juillet, contre 98.109 un an plus tôt.Chrysler a précisé avoir enregistré une hausse 30% de ses ventes en juillet par rapport à juin, grâce au programme de prime à la casse lancé le 24 juillet par Washington.

Mais c'est General Motors qui publie le plus fort recul. Le constructeur automobile américain, qui est sorti le mois dernier du dépôt de bilan, a enregistré une baisse de 19,4% sur un an de ses ventes aux Etats-Unis en juillet. Mais par rapport au mois de juin, les ventes sont en hausse de 12%.

Le groupe a par ailleurs indiqué que 6.000 ouvriers supplémentaires avaient accepté son programme de départs volontaires aux Etats-Unis. Le constructeur emploie désormais 229.000 personnes dans le monde, mais veut ramener cet effectif global sous les 200.000 d'ici la fin de l'année.
Avec cette nouvelle vague de départs, 66.000 ouvriers ont accepté de quitter leur poste depuis 2006.
 

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