La prime à la casse va encore baisser à partir de juillet

Christian Estrosi, le ministre de l'Industrie, a confirmé ce jeudi que la prime à la casse automobile serait réduite à 500 euros à partir de début juillet, contre 700 actuellement. Malgré cette baisse, il table sur un "marché particulièrement soutenu cette année".

Christian Estrosi, le ministre de l'Industrie, a confirmé ce jeudi que la prime à la casse serait réduite à 500 euros à partir de début juillet, contre 700 actuellement (et 1000 jusqu'à fin 2009), pour tout véhicule commandé jusqu'au 31 décembre.

"Nous respectons notre engagement", a dit Christian Estrosi au magazine sonore AutoK7, en évoquant "les inquiétudes" de certains constructeurs sur une possible fin anticipée de la prime à la casse. "Dans cette phase où nous sentons que nous approchons de la sortie de crise, [...] le gouvernement doit continuer à donner cette impulsion et à accompagner ses industries, et tout particulièrement l'industrie automobile qui représente 500.000 emplois directs dans notre pays", a déclaré le ministre.

Christian Estrosi a évalué à 300 millions d'euros le montant des primes à la casse qui sera distribué cette année, soit 100 millions de plus que ce qu'il avait annoncé précedemment. Le dispositif avait coûté 600 millions en 2009, quand la prime était à 1.000 euros.

Défense du made in France

Même si la baisse prime à la casse devrait affaiblir le marché de l'automobile, le ministre table sur "un marché particulièrement soutenu cette année". "On a des indicateurs sur les commandes à venir qui sont plutôt bons" et "il y a des nouveaux véhicules proposés par PSA et par Renault qui arrivent sur le marché", a-t-il dit.

Christian Estrosi a d'autre part annoncé la réunion dans la deuxième semaine de juin de la Conférence nationale de l'industrie, où seront mis en place des "comités de filière". L'objectif est de "sortir de la relation donneur d'ordre/sous-traitant [...] pour en venir à une véritable relation client/fournisseur", a-t-il dit.

Le ministre a réaffirmé son souhait qu'une "voiture française nouveau modèle destinée au marché français [...] soit produite en France". Il a également souhaité arriver "à un étiquetage" des produits industriels avec "le pourcentage de composants" français.

Interrogé par ailleurs sur l'avenir du constructeur et équipementier Heuliez, en redressement judiciaire, le ministre Estrosi a indiqué qu'il veillerait à ce le repreneur qui sera choisi par le tribunal de commerce de Niort soit "plus fiable" que BKC (Bernard Krief), le cabinet de conseil spécialisé dans la reprise d'entreprises en difficulté, sur lequel il a dit avoir "toujours émis des doutes.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 2
à écrit le 28/05/2010 à 4:11
Signaler
Plutôt que de construire des immeubles d'habitation modernes et en grand nombre dans nos villes afin de faire baisser les prix au m2, on préfère "investir" dans des stades de foot pharaoniques et proposer la France pour l'organisation de l'Euro 2016....

à écrit le 27/05/2010 à 16:43
Signaler
Maintenant que le gros de la crise est passé il est urgent que l'on supprime toutes ces aides qui plombent le déficit. Il faudrait faire de même avec l'immobilier, supprimer le plus vite possible la loi Scellier, les prêts à taux zéro et la déductibi...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.