Tel est le but du Forum de la finance participative en Limousin, qui se tiendra le 11 octobre prochain à Solignac. Pour mémoire, la finance participative met en relation des porteurs de projets en quête de financement avec des épargnants cherchant à faire fructifier leurs économies. Et ce, via des plates-formes Internet dites de crowdfunding (financement par la foule).Né aux États-Unis en 2005, ce mode de financement des entreprises demeure peu connu en France, estime Finpart, un collectif d'une dizaine de personnes mêlant business angels et plates-formes de crowdfunding. Or, « avec la crise financière, le désengagement des banques, les entreprises doivent trouver des financements alternatifs. Parallèlement, les épargnants veulent aujourd'hui choisir les projets dans lesquels ils investissent, savoir où va exactement leur argent », explique Patricia Rivalier, animatrice du réseau Limousin Business Angels.
Du salon de toilettage à la start-up innovante
Afin d'évangéliser entrepreneurs et épargnants, Finpart a décidé d'organiser un « forum de la finance participative » dans plusieurs régions. Le Limousin est le premier à avoir répondu à l'appel. Concrètement, les porteurs de projets limousins ont jusqu'au 11 octobre pour s'inscrire sur le site www.regionfinpart.org. Entre six et huit projets seront sélectionnés pour être présentés aux épargnants, le 11 octobre. Le site comptait au 26 septembre une douzaine d'inscrits, aux projets très éclectiques, de l'ouverture d'un salon de toilettage pour chiens à la création d'une start-up innovante. Les montants demandés sont eux aussi variés, ils s'échelonnent entre 5.000 et 100.000 euros. « À l'heure où les banques ne prennent plus aucun risque ou demandent des garanties très élevées, le crowdfunding permet aux entrepreneurs de disposer d'un capital de démarrage », se félicite Patricia Rivalier.
La prochaine étape de la tournée du forum de la finance participative? « Des contacts ont été noués avec les régions Rhône-Alpes, Pays de la Loire et, surtout Poitou-Charentes, où les discussions sont les plus avancées », indique François Carbone, cofondateur de la plate-forme de crowdfunding Anaxago
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