Grand Paris : la métropole reprend le chemin du concours

Deux mois après le lancement de la deuxième édition du concours « Inventons la métropole », Patrick Ollier a dévoilé, le 23 mai 2018, la liste des trente sites retenus. Une façon de légitimer l'existence de la Métropole du Grand Paris en attendant l'arbitrage d'Emmanuel Macron, maintes fois annoncé et sans cesse repoussé.
César Armand
Le calendrier de la 2e édition du concours Inventons la métropole est resserré : première phase de candidature d'ici à l'été, jury à la rentrée de septembre, puis élaboration des offres fin 2018-début 2019 avant l'annonce des lauréats dans un an en mai 2019.
Le calendrier de la 2e édition du concours "Inventons la métropole" est resserré : première phase de candidature d'ici à l'été, jury à la rentrée de septembre, puis élaboration des offres fin 2018-début 2019 avant l'annonce des lauréats dans un an en mai 2019. (Crédits : Charles Platiau)

Quand il ne tient pas un stand sur le salon Vivatech, le président (LR) de la Métropole du Grand Paris (MGP) et maire de Rueil-Malmaison se rend chez ses voisins du Grand Paris et y appose son tampon « Inventons la métropole ». Deux mois après avoir lancé la deuxième édition de ce concours d'urbanisme au Marché des professionnels de l'immobilier (Mipim) à Cannes, Patrick Ollier a rendu public ce 23 mai, la liste des trente sites retenus.

Alfortville, Argenteuil, Asnières-sur-Seine, Bagnolet,  Bondy, Bourg-la-Reine, Cachan, Clichy-la-Garenne, Épinay-sur-Seine, Le Bourget , Nanterre, Noisy-le-Grand , Pantin, Paris , Rueil-Malmaison, Suresnes, Ville d'Avray, Villemomble ainsi que Vitry-sur-Seine sont les 19 heureuses communes sélectionnées (parfois pour deux, voire trois sites), auxquelles il faut ajouter Chelles et Corbeil-Essonnes situées en dehors des frontières actuelles de la MGP.

Un nouveau cahier des charges

Comme pour la première édition, ces villes ont présenté des terrains sur lesquels vont travailler architectes et promoteurs avant d'espérer décrocher un précieux permis de construire. Le calendrier est à nouveau resserré avec une première phase de candidature d'ici à l'été, un jury à la rentrée de septembre, l'élaboration des offres fin 2018-début 2019 puis l'annonce des lauréats  en mai 2019.

Par rapport au premier concours, Patrick Ollier a quelque peu changé les règles du jeu. Dans le nouveau cahier des charges, le président de la métropole veut désormais « anticiper les usages de la transition énergétique » et « déployer des services numériques urbains ». Il entend également multiplier les rencontres avec les jeunes pousses pour qu'elles se « calent sur les porte-avions des projets ».

Absence de l'État

En lieu et place de l'État, partenaire de l'appel à projets de 2016 via la préfecture de Paris-Île-de-France, c'est cette fois l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) qui accompagne la métropole. Ce qui fait dire à Patrick Ollier, au lendemain du discours d'Emmanuel Macron sur la politique de la ville, que la métropole est le « lieu pertinent ». Il propose d'ailleurs au chef de l'État de conclure « un accord particulier » sur ce thème.

Sur le plan financier, la Caisse des Dépôts d'Île-de-France demeure  « partenaire officiel ». Sa directrice régionale Marianne Louradour a rappelé que sur les 420 candidats du premier concours, 88 étaient venus rencontrer ses services, dont 23 lauréats sur les 52 définitifs.

Anne Hidalgo et son adjoint Jean-Louis Missika étaient également autour de la table.

César Armand

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Commentaires 2
à écrit le 26/05/2018 à 8:47
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il faut arreter avec le grand paris et revoir la decentralisation car faire deux espace de Français sera la ruine du pays deja que les campagnes sont defavorise

à écrit le 25/05/2018 à 16:32
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Mais de quoi parle t-on? Des sites retenus pour construire quoi?

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