Changement de gouvernance à la tête de Bouygues Telecom. Comme de nombreux grands groupes, l'opérateur a décidé de dissocier les fonctions de président et de directeur général. Jusque-là PDG, Richard Viel conservera la présidence de l'entreprise. Edward Bouygues, le fils de Martin Bouygues, le président du groupe Bouygues et maison mère de Bouygues Telecom, pour sa part, gagne en responsabilités. Il sera vice-président de Bouygues Telecom. Benoît Torloting, qui était directeur général délégué, prend du galon. Il deviendra, à compter du 1er janvier, directeur général de l'opérateur.
Polytechnicien et diplômé de l'école des Mines de Paris, le dirigeant est un fin connaisseur de la maison, qu'il a rejoint il y a 22 ans. Tout au long de sa carrière, il a enchaîné les postes à responsabilité, que ce soit à la stratégie, au marketing, au digital ou chez B&You. En 2019, il a notamment pris les rênes de l'ensemble des activités grand public et professionnelles.
Des résultats solides
A l'instar de Bouygues Telecom, Orange réfléchit également à scinder les fonctions de président et de directeur général au terme du mandat de Stéphane Richard, son PDG actuel, qui rendra son tablier au plus tard au 31 janvier.
Bouygues Telecom a récemment affiché de solides résultats. Sur les neuf premiers mois de l'année, l'opérateur a vu ses ventes progresser de 13%, à près de 5,3 milliards d'euros, pour un bénéfice net de 325 millions d'euros. Bouygues Telecom engrange, en particulier, beaucoup d'abonnés à la fibre. Sur ce front, son parc de clients s'élève à 2,1 millions. Il en a gagné plus d'un demi-million depuis le début de l'année. « Près de la moitié des clients Internet fixe possèdent désormais une offre [de fibre], contre 34% un an auparavant », s'est félicité le groupe le mois dernier.
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