Le gouvernement français n'exige pas de Renault qu'il ne ferme aucun site en échange d'un prêt garanti par l'État, a annoncé lundi le ministre de l'Économie et des Finances.
"Bien sûr que nous serons attentifs à chaque emploi, mais nous voulons laisser la possibilité à Renault d'adapter son outil de production", a déclaré Bruno Le Maire, sur l'antenne de BFM TV.
Le ministre a indiqué que l'accord sur un prêt garanti par l'État pour aider le constructeur à faire face à la crise du coronavirus n'était toujours pas conclu.
L'"intransigeance" d'Édouard Philipe battue en brèche
Cette déclaration fait suite à celle du premier ministre Édouard Philippe qui, la semaine dernière, affirmait que le gouvernement serait "intransigeant" sur la "préservation" des sites de Renault en France, si le constructeur automobile confirmait sa volonté de fermer quatre sites dans le pays comme l'évoquait Le Canard enchaîné.
Emmanuel Macron doit présenter mardi un plan d'aide au secteur automobile qui s'accompagnera en contrepartie d'engagements sur l'investissement et l'emploi en France.
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