Emmanuel Macron et la finance : plus qu'un problème personnel

Emmanuel Macron ne veut pas être réduit à "quatre années" de sa vie au cours de laquelle il était banquier d'affaires. Mais la vraie question est ailleurs : c'est celle de sa vision de l'économie.
Emmanuel Macron est-il plus qu'un ancien banquier ?

C'est sans doute un signe des temps. Alors que François Fillon et Marine Le Pen ne cessent de viser « la presse du système », lors de sa conférence de presse de présentation de son programme électoral le 2 mars, Emmanuel Macron a fait publiquement la leçon à un journaliste de Mediapart. Il l'a accusé de « faire le lit du Front National » en le « réduisant à quatre années de sa vie », celle où le candidat d'En Marche ! était banquier d'affaires. Irrésistiblement, ce genre de recadrage d'un journaliste par un politique fait penser à une autre conférence de presse, celle où Donald Trump dénonçait les « Fake News Medias » (les « médias de fausses nouvelles »). Du moins, ces attaques n'étaient, alors, pas saluées par des applaudissements.

Un problème de fond

Mais plus encore que la forme, c'est le fond qui interpelle. Emmanuel Macron entend ne pas être réduit à son expérience financière. Il en a le droit, bien évidemment. Mais le droit de la presse est évidemment de lui demander des comptes sur ce qu'un candidat à la magistrature suprême de la République a retenu de cette expérience. Elle en a d'autant plus le droit que l'enjeu n'est pas mince. Dix ans après le début de la crise financière, la France pourrait disposer de deux anciens banquiers à des postes clés : Emmanuel Macron à la présidence de la République et François Villeroy de Galhau au poste de gouverneur de la banque de France. Au moment même où le risque d'une nouvelle vague de dérégulation menace le monde par l'action de Donald Trump, cette disposition institutionnelle doit nécessairement conduire la presse à s'interroger sur ce sujet. Le « recadrage » du journaliste par le candidat n'en est alors que plus étonnant.

Connaître la « grammaire »

Car, dans ce « recadrage », il n'a pas été question du rôle de la finance dans l'économie. Pas davantage, du reste, qu'il n'en est question dans le -pourtant - long programme d'Emmanuel Macron. Pourquoi ? La réponse se trouve dans le propos d'Emmanuel Macron au journaliste de Mediapart.  Emmanuel Macron revendique fièrement ces quatre années d'expérience dans la banque d'affaires. « Cela m'évite de dire beaucoup de bêtises et me permet de connaître la grammaire du monde des affaires de notre pays », explique-t-il. Autrement dit, pour le candidat en marche, la banque d'affaires permet d'atteindre la vérité économique. Ceci ne signifie rien d'autres qu'une acceptation d'un certain ordre économique, celui mis en place depuis quarante ans, selon lequel la finance dérégulée est le cœur de l'économie. Mais c'est précisément cet ordre - que Donald Trump va essayer de rétablir outre-Atlantique - qui a causé les désordres actuels.

Retenir les leçons de la crise

Faut-il rappeler que la crise de 2007 n'est pas une crise de la dépense publique excessive ou de la compétitivité de la France ? C'est une crise financière majeure qui s'est transmise à l'économie réelle comme une traînée de poudre et qui a perturbé l'ensemble de l'économie réelle. C'est une crise financière qui a appauvri les Etats et qui a mis à jour l'illusion du projet que sous-tend la réponse d'Emmanuel Macron : celle de la croissance menée par la finance dérégulée. Comme l'ont montré de nombreuses études économiques, notamment celles de Michel Aglietta en France, la financiarisation de l'économie et la prédominance de la priorité donnée à l'actionnaire, a conduit à un recul de l'investissement productif et à un affaiblissement généralisé de l'économie réelle.

Quelle régulation financière ?

Ce que propose Emmanuel Macron est donc l'application de cette grammaire qu'il connaît si bien, mais qui est celle d'un langage en voie de pétrification. Son programme évite soigneusement la question de la régulation financière. Ceci n'a rien d'étonnant de la part de celui qui, en 2012, en tant que secrétaire général adjoint de l'Elysée, a torpillé le projet de loi bancaire*. Mais de fait, ceci ouvre une série de questions sans réponses qui demeurent pourtant centrales pour l'avenir de l'économie. S'il est élu, quelle sera, par exemple, la position du président de la République sur la question des nouvelles normes prudentielles proposées par le comité de Bâle ? Question trop technique ? Sans doute, mais pourtant : refuser ces normes, c'est continuer à mettre des destins à la merci d'une logique financière qui continue de s'emballer malgré la crise et qui menace à intervalles de plus en plus proches les économies. Or, tant le gouverneur de la Banque de France que le président des Etats-Unis s'opposent à ces normes. Qu'attendre du futur président français ? Comment ce dernier pourra-t-il prendre une décision dans l'intérêt général, sans tenir compte des relations nouées durant les quatre années de sa vie dont il est si « fier » et dont il a retenu la « grammaire » ? Question qui restera sans réponse puisque la poser serait donc « faire le lit du Front National ».

Le problème du programme

Sauf que c'est l'ensemble du projet économique du candidat Macron qui, du coup, pose problème. Emmanuel Macron applique sa « grammaire » apprise lorsqu'il était banquier d'affaires : le problème de l'investissement est un problème lié à la compétitivité coût et à la fiscalité. Baissez le coût du travail et la fiscalité sur les entreprises et vous verrez abonder les investissements. Sauf que rien n'est moins sûr. L'abaissement moyen de la fiscalité sur les entreprises est général depuis plus de trente dans les pays développés et l'investissement s'est parallèlement fortement ralenti, de même que la productivité. En réalité, rien de plus logique. La domination de la logique financière et de l'obsession de la rentabilité du capital est venue alimenter un système financier démesuré. Les mirages de rentabilité de la finance dérégulée ont rendu les rentabilités de l'économie réelle dérisoire.

Celui qui veut sauver la mondialisation devra d'abord s'attacher à détruire cette logique, cette « grammaire ». Car c'est elle qui a conduit aux délocalisations massives, aux licenciements « boursiers », aux désertifications des zones industrielles. C'est sur elle que prospère aujourd'hui le discours nationaliste et xénophobe qui profite des oubliés et des victimes de cette logique. Cette logique financière et le coût de son échec, la crise débutée en 2007, fait bien davantage le « lit du Front National » que le rappel par quelques journalistes de la biographie d'un candidat à l'élection présidentielle.

Appliquer la « grammaire »

Or, Emmanuel Macron ne propose rien d'autres que de poursuivre et amplifier cette logique. Son obsession pour la fiscalité des entreprises qui n'est pas sans rappeler celle des Républicains étasuniens (et français, du reste) ne saurait être présentée comme une méthode miracle si elle ne s'accompagne pas d'une réforme financière de grande ampleur au niveau européen. Réforme que le candidat ne propose pas. Mais faute d'une telle réforme, les gains réalisés risquent de se diriger massivement vers des marchés financiers déjà dopés par la politique monétaire de la BCE. Dans un pays où les distributions de dividendes ne cessent de battre des records et où les taux d'intérêt  sont extrêmement bas, on ne peut penser qu'un simple allègement fiscal favorisera l'investissement suffisamment pour redonner à la France une croissance potentielle solide et rendre prospère les zones rurales et désindustrialisées. De sa connaissance de la grammaire financière, il passe donc bien à son application.

La question centrale n'est donc pas de savoir si Emmanuel Macron a été banquier d'affaires. On peut l'avoir été, et même on peut l'être encore, et porter un regard lucide sur la situation économique mondiale et nationale. Emmanuel Macron a d'ailleurs raison : cette expérience pourrait lui avoir été utile pour trouver les clés d'un véritable changement de logique. Mais par sa réponse brutale au journaliste et par le contenu de son programme, Emmanuel Macron montre que ce n'est pas le cas et qu'il est déterminé à appliquer la « grammaire » de la banque d'affaires à notre pays. Et c'est cette politique qui apparaît comme hautement risquée au moment où la même politique s'engage outre-Atlantique.

* Lire à ce sujet : Adrien de Tricornot, Mathias Thépot, Franck Dedieu, Mon Amie, c'est la Finance, éditions Bayard, 2014, 195 pages, 17 euros.

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Commentaires 78
à écrit le 09/03/2017 à 6:25
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C'est quoi cet article? -Le journaliste s'étonne-t-il vraiment qu'un ancien banquier soit à la tête de la Banque de France? Il s'imagine qu'il vaudrait mieux y mettre un pilote de ligne? -sur les règles de Bale et la régulation financière: la posit...

à écrit le 09/03/2017 à 4:23
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Ma generation a eu ce cher Pompidou, tres cher meme. Heureusement il fumait comme un pompier, ce qui l'a emporte prematurement. Bien d'autres avant lui etaient a des postes decisionnaires avec pareil bagage: la banque. L'argent en France est mal venu...

à écrit le 08/03/2017 à 21:30
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Dormez braves gens, mais si le système explose encore une fois, ruinant ces braves gens, il se pourrait, bien qu'ils ne comprennent rien à la haute finance et qu'ils se mettent en colère. C'est comme pour la catastrophe annoncée si nous sortions de ...

à écrit le 08/03/2017 à 16:50
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Un juriste de qualité comprend la logique organique du droit, autrement dit il en connaît la grammaire. La remarque vaut pour tout "technicien" de haut vol, dans tous les domaines : économiques, financiers, militaires, scientifiques,... Connaître la ...

à écrit le 08/03/2017 à 16:46
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Un juriste de qualité comprend la logique organique du droit, autrement dit il en connaît la grammaire. La remarque vaut pour tout "technicien" de haut vol, dans tous les domaines : économiques, financiers, militaires, scientifiques,... Connaître la ...

à écrit le 08/03/2017 à 13:10
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Il ne faudrait pas occulter LES problèmes fondamentaux auquel nous sommes confrontés : la contrainte de plus en plus forte sur les ressources énergétiques fossiles et ... la loi de Carnot. (Voir sur ce sujet les conférences de Jean-Marc Jancovici que...

à écrit le 07/03/2017 à 11:30
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Les banques les entreprises les emplois sont les très bienvenues en France, bravo Macron, courage !

le 08/03/2017 à 13:35
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dilemblue: vous avez raison, les investisseurs étrangers sont bien évidemment les bienvenus. Mais ce dont dont la France a surtout besoin, c'est d'entreprises éclairées agissant en particulier dans le domaine industriel, qui privilégient une politiqu...

à écrit le 07/03/2017 à 10:52
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Pour beaucoup de gens, ce candidat parait moderne avec une science infuse, mais détrompez vous , c'est un programme ringard un mixage Troskan/ Hollande qui devient en fait un passage de témoin d'un mauvais quinquennat . Tous les programmes des différ...

le 08/03/2017 à 20:40
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Vous avez tout a fait raison. S'il est élu, nous repartons pour 5 ans de "Moi Président" Et la France va mourir.

à écrit le 07/03/2017 à 9:00
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Il y a deux grammaires, celle, anglo-saxonne, de l'Ecole de Chicago et celle de Keynes. Tant qu'un dirigeant politique ne se prononcera pas clairement pour cette dernière, on restera dans l'ultra libéralisme, avec ce que cela suppose de retrouve un n...

à écrit le 06/03/2017 à 23:45
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Enfin une bonne analyse et un bon article de fond sur Macron. Malheureusement il est dans la lignée des gouvernements précédents et notre ministre actuel Michel Sapin avait déjà déclaré" notre amie c'est la finance" pour ensuite préciser "la bonne f...

à écrit le 06/03/2017 à 16:03
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Bonjour, Ne devrions-nous pas être protéger par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000027754539&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id a...

à écrit le 05/03/2017 à 20:03
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Aujourd'hui dimanche, il n'y a qu'un article Macron. Ouf Faisons une pause car ça reprend demain à 3-5 articles par jour. Mais je parie qu'il n'y aura toujours rien sur comment il a évaporé plus de 2M€ en 3 ans...

à écrit le 05/03/2017 à 15:28
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Monsieur Emmanuel Macron a publié son programme et s'est fait interrogé à ce sujet sur les ondes. Il a enfin dévoilé ses objectifs de gouvernance qu'il entend mettre en œuvre dans le cas où il serait élu Président. Il ajoute qu'il n'entend pas gouve...

à écrit le 05/03/2017 à 15:04
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Rien qu'au titre, je sais avant de cliquer qu'il s'agit d'un article de Romaric Godin. Quel dommage que vous vous abaissiez à l'anathème grossier et caricatural, avec ce titre (et ce n'est pas la première fois, d'habitude c'est Wolfgang Schaüble qui...

le 06/03/2017 à 20:28
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Plutôt que d'attaquer le messager et critiquer la forme, que diriez-vous de porter la contradiction sur le fond de l'argumentaire de l'auteur?

à écrit le 05/03/2017 à 10:56
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Entre des gens qu n'ont jamais rien fait de leur vie en dehors du politico-syndical (UNEF-MJS-parlement européen...) et quelqu'un qui a évolué au plus haut niveau des techniques financières le choix est vite fait.

à écrit le 05/03/2017 à 10:33
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Respect ! Je vous donne ma réaction à chaud sur votre article. Vous avez ciblé de manière brillante le problème Macron vis-à-vis de la situation actuelle, que vous décrivez fort justement, et de la direction à donner à la politique financière et écon...

à écrit le 05/03/2017 à 10:28
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Macron est tantôt le continuateur de gauche de la politique Hollande, tantôt un dangereux ultra-libéral selon ses détracteurs. Macron est un vrai libéral au sens anglo-saxon mais aussi un beveridgien comme beaucoup d'anglo-saxons également, c'est à d...

à écrit le 05/03/2017 à 5:56
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Et quand il propose de profiter de ces taux d'intérêts pour investir n est ce pas une partie de la solution. Vous l'avez dit que l'austérité n'etait pas la solution alors qu'est ce que la solution ?

à écrit le 04/03/2017 à 20:33
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Le problème n' est pas Fillon ou Macron, ce sont deux européïstes qui comme les autres- n' ont pas de programme mais celui de Bruxelles via les Gope .. Chaque ..président reçoit sa feuille de route annuellement la signe servi...

le 07/03/2017 à 9:10
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Exact, l'élection permettra de choisir soit un préfet de France aux ordres de Bruxelles, soit un président au service de la France indépendante. En tant que préfet aux ordres, Macron avec ses déclarations de crime contre l'humanité avec l'Algérie mon...

à écrit le 04/03/2017 à 18:18
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Quel est ce faux problème , reprocher à quelqu'un de ne pas pouvoir se présenter à une élection parce que son métier ne serait pas compatible. Pourquoi avec ce raisonnement ne pas exclure telle ou telle profession, les responsables de banques... ne ...

le 04/03/2017 à 18:52
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L'argument central de cet article n'est pas qu'il faut exclure par principe tel ou tel curriculum ou compétence. Il est que, d'une part, Macron se pose en défenseur d'une logique très libérale et objectivement amicale envers la finance et l'actionnar...

le 05/03/2017 à 10:41
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Il a déjà pris des décisions et guider des réformes qui sont allées dans le mauvais sens. Défiscaliser les actions gratuites n'a servi qu'à augmenter les dividendes de possesseurs de grandes fortunes. Défiscaliser de l'ISF les actionnaires va encore ...

à écrit le 04/03/2017 à 18:15
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les idées de Jacques Généreux font le poids justement face au péril Trumpiste et Lepéniste, il faudrait juste ne pas s'en rendre compte trop tard...

à écrit le 04/03/2017 à 16:24
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Question :Comment sortir le pays de cette dette , et en combien de temps? Comment faire appliquer , á toutes les entreprises " les grandes " les règles , en d'autres termes comment les faites payer ? Comment lutter contre l'évasion fiscale , pe...

à écrit le 04/03/2017 à 14:00
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La dérégulation de la finance dont parle l'auteur à avoir avec la finance de marché et le "banquier d'affaire" travaille lui sur la "finance d'entreprise". Il n'y a aucun rapport entre les 2 et le problème est que l'attaque faite à macron dans c'est ...

le 04/03/2017 à 16:27
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La banque dans laquelle il a travaillé officie dans les métiers de la fusion-acquisition (ce que faisait Macron) et de la banque privée, donc qui a trait aux marchés financiers. Dois-je rappeler que Goldman Sachs opère également dans ces deux domaine...

à écrit le 04/03/2017 à 13:25
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...La France est le seul pays d'Europe où un salarié de banque (cadre supérieur, cadre ou assimilé, agent de maîtrise ou employé) se voit décerner le titre ronflant de «banquier»! Donc, bravo!..car ils sont plus de 300.000 dans ce cas!...Traitez-les ...

le 04/03/2017 à 15:59
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Sauf que Macron en tant qu'associé-gérant était bel et bien un banquier au sens où vous l'exprimez. L'est-il toujours? là est le problème...

le 04/03/2017 à 18:05
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@ Antoine:...Titre certes «sympathique», mais qui ne lui a pas donné accès au capital de Rothschild...Si pas d'accès au tour de table ni aux dividendes qui vont avec, pas de «Banquier»...En effet, il a été labellisé en tant que «Associé-gérant» en 20...

à écrit le 04/03/2017 à 11:52
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Macron au pouvoir, ce sera comme un ancien employé de casino nommé à la tête de la Brigade des Jeux. "The right man in the right place" en quelque sorte. Une vraie providence pour les petits malins : pour eux ce sera de plus en plus Bysance, ou l'Eld...

à écrit le 04/03/2017 à 11:47
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Macron c'est de la déliquescence typiquement française

à écrit le 04/03/2017 à 10:35
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Macron a compris qu'il faut réduire les prélèvements sur les entreprises (la production) et les reporter sur la consommation (CSG ). Mais il n'a pas compris qu'il fallait les reporter sur la consommation d'énergie. L'ENERGIE. Le travail et l'énergie,...

à écrit le 04/03/2017 à 6:05
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Les banques les entreprises les emplois sont les très bienvenues en France, bravo Macron, courage !

à écrit le 03/03/2017 à 23:54
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A propos de Macron: A ceux qui l’aimant bien et y détestent le PS. Il est aujourd’hui 3 mars 2017, il est à 25% d'intentions de vote, alors chapeaux les médias, vous avez bien travaillé, maintenant, reste à savoir si cette tendance suivra réelleme...

le 04/03/2017 à 9:49
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Pas d'inquiétude quand aux journalistes et leur sondages bidon. Sarkozy était directement choisi lors de la primaire, voir si jamais il se trompais Juppé devait l'être pourtant... Pour celle de gauche c'était forcément Valls, la primaire n'était pas ...

à écrit le 03/03/2017 à 21:25
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Mr Godin est un polytraumatisé de la grammaire : 8 fois le mot "grammaire" cité dans son papier. C'est le signe de sa difficulté à approfondir un argumentaire pauvre et superficiel. Journaliste, banquier d'affaire, Il n'y a pas de sot métier. Et je ...

le 04/03/2017 à 7:58
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Que le mot grammaire soit utilisé dix fois ou trente fois ne change rien à la pertinence du propos.

à écrit le 03/03/2017 à 21:19
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La course poursuite entre les pays pour gagner des points de compétitivité est mortifère. Les capitaux se déplacent à la vitesse de la lumière, allant d'un pays l'autre, le plus offrant. Les crises financières qui se succèdent depuis 1987 , témoig...

le 04/03/2017 à 11:25
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Un système sans précarité ? toujours pas trouvé !

à écrit le 03/03/2017 à 19:53
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UNE FORTUNE NE DISPARAIS PAS COMME CELA? OU ET PASSE LA FORTUNE DE MACRON??? LA PERSONNE LA PLUS DANGEREUSE LE MENTEUR///GANDHI///

à écrit le 03/03/2017 à 19:53
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UNE FORTUNE NE DISPARAIS PAS COMME CELA? OU ET PASSE LA FORTUNE DE MACRON??? LA PERSONNE LA PLUS DANGEREUSE LE MENTEUR///GANDHI///

le 04/03/2017 à 8:58
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@verité : Pour echapper à l ISF il existe 3 methodes 1) méthode FH : ne pas se marier 2)méthode Bayrou: avoir des chevaux ( biens professionnels) 3) méthode Macron : gagner beaucoup d argent et faire travaux chez son épouse qui a biens personnels et ...

à écrit le 03/03/2017 à 17:59
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vous pouvez interpréter le terme grammaire comme vous l'entendez, mais moi je ne l'ai pas compris comme vous. Il a plus trait à mon sens comme la compréhension nécessaire pour refaire de notre pays un pays attractif pour les investissements et avoir ...

à écrit le 03/03/2017 à 17:44
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contrairement à d'autres politiques il a travaillé lui au moins ; lui reprocher son passé professionnel alors que l'on n'a jamais connu autre chose que la politique n'élève pas le débat

à écrit le 03/03/2017 à 16:57
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Le soutien à Jean-Luc Mélenchon vient encore de faire des siennes... Des affirmations erronées pour étayer son propos, un soupçon de calomnies, des comparaisons à l'emporte pièce ... le discours d'une extrême gauche en phase avec l'extrême droite :...

le 03/03/2017 à 18:03
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Traiter de mélanchoniste quelqu'un qui n'est pas dans la pensée unique est un peu réducteur! On peut parier sans trop de marges d'erreurs que la prochaine bulle financière qui explosera vous laissera pantois... Et certainement qq millions de gens s...

le 03/03/2017 à 23:32
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Snapchat, 33 milliards de dollars. Cela suppose que l'acheteur de ce vent estime que ce vent va lui permettre de piquer 5 dollars mini en moyenne à chaque terrien, y compris ceux qui n'ont aucun internet, y compris les nouveau-nés et les vieillards....

à écrit le 03/03/2017 à 16:55
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Excellent article (comme toujours de Romaric Godin). Là où certains voient un pamphlet gauchiste, il n'est que vérité. "Autrement dit, pour le candidat en marche, la banque d'affaires permet d'atteindre la vérité économique." Macron le dit, c'est vr...

à écrit le 03/03/2017 à 16:52
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Banquier? "Je suis empereur et il n'y a pas de sot métier." disait Marc-Aurele Je préfère confier mon fric à un banquier compétent plutôt qu'à un fillou!

le 03/03/2017 à 21:18
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Ca va être d'autant plus amusant d'avoir un banquier d'affaire a la tête de l'état dans la grande crise qui vient.

à écrit le 03/03/2017 à 15:53
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Sacré M.Godin, ou quand l'extrême gauche use des mêmes méthodes et éléments de langage que l'extrême droite ! En gros, vous essayez de nous le décrire comme le "petit banquier de Rotschild", et surtout, et c'est plus grave, vous essayer d'instiller...

à écrit le 03/03/2017 à 14:48
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Pour la France de 2017, le problème numéro 1 n'est pas l'économie (évidemment ça passe difficilement sur La Tribune ou les Echos). Car aujourd'hui même les pays "compétitifs" ne crée pas 2 % de croissance pour au minimum 3 % de déficit. On s'endet...

à écrit le 03/03/2017 à 14:46
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Le programme de Macron parait assez cohérent, et assez flou, pour satisfaire un électorat un peu perdu, qui veut du changement sans pour autant faire la révolution. Mais Je ne peux pas m’empêcher de faire un rapprochement entre Macron et Pompidou, ne...

le 03/03/2017 à 18:06
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Pour votre 1/ c'est déjà factuellement le cas, 2/ notre modèle bancaire dit universel a très bien résisté à la crise, celles qui ont plongé c'est Natixis ou Dexia, des non universelles. Il y a des ratios prudentiels ou des mesures...

le 03/03/2017 à 18:17
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Vous êtes sérieux ? Vous pensez vraiment que Macron, à lui tout seul avec ses petits bras musclés, va pouvoir (même s'il le voulait) changer quoi que ce soit aux règles des institutions européennes (produit d'un consensus obtenu comme tout consensus,...

le 04/03/2017 à 15:54
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@Réponse de @charly 10 Avant tout ; Vous ne vous êtes pas identifié, on peut supposer que je réponds à ma question. C’est vrai qu’il faudrait que « web master » modifie la logique de réponse pour faciliter le dialogue. Réponse à votre remarque « 1...

le 05/03/2017 à 10:42
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Il y a sans doute des similitudes avec Pompidou mais c'est plutôt flatteur comme rapprochement. Pompidou a contribué beaucoup au développement économique et industriel de la France.

à écrit le 03/03/2017 à 14:13
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Vous les journaliste, vous êtes tous aux service des partis politique. Lorsqu'ont vous fait la remarque. Vous sortez des arguments soit disant que vous avez le droit de vexer les gens. Ils suffit de lire chaque publication de médiat part concernant M...

le 05/03/2017 à 10:07
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On dirait du Sarkozy dans le texte. C'est évident que les journalistes n'ont aucune indépendance. Le rédac chef leur dit : Coco tu me revois ton papier c'est la gauche qui nous finance, n'oublies pas !

à écrit le 03/03/2017 à 13:14
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Excellent article il est évident que même si macron le cache mieux que fillon, que ce soit l'un ou l'autre c'est la finance installée à la présidence. Mais bon l'analyse que vous ne faites pas c'est l'état déplorable de notre économie dans laquel...

à écrit le 03/03/2017 à 12:49
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La finance est apolitique, mondialiste et n'a qu'un but: la monnaie!

à écrit le 03/03/2017 à 12:42
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Je trouve intéressant que l'on ait enfin des commentaires équilibrés sur Macron alors que jusqu'aujourd'hui on parlait de lui en permanence pour rien. Cela aurait été intéressant de parler de son patrimoine qui s'est volatilisé avant sa prise de fonc...

le 03/03/2017 à 13:54
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Il existe un blog qui se pose pas mal de questions sur le patrimoine de Macron: http://www.les-crises.fr/

à écrit le 03/03/2017 à 12:34
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Pas souvent d accord avec l auteur mais ici helas je crains qu il ait raison. Macron voit la finance comme la solution et non le probleme. Le probleme n est en effet pas que Macron ait fait 4 ans dans une banque d affaire (c est surement d ailleurs m...

à écrit le 03/03/2017 à 12:33
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Bravo, belle analyse et beau verdict. Vous détonnez dans le concert de louanges des médias mainstream à l'adresse de E. Macron.

à écrit le 03/03/2017 à 12:21
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A force de répéter des erreurs, elles finissent par être vues comme des vérités: contrairement à ce que veulent faire croire les idéologues comme M. Aglietta, la crise vient d'une création monétaire débridée par des Etats surendettés qui ont vu la dé...

le 03/03/2017 à 12:38
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C'est vrai que "les profits d'aujourd'hui feront les investissements de demain et les emplois d'après-demain", ce n'est pas idéologique...

le 03/03/2017 à 14:00
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Ce n'est pas la déréglementation bancaire qui a permis aux Etats de s'endetter. La dette d'Etat existe depuis très longtemps, bien avant que les banques ne soient régulièrement cités comme bouc-émissaires de tous les pbs.

le 03/03/2017 à 18:10
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Visiblement vous n'avez pas suivi le film. La crise des subprimes est une crise de la dette privée! Mais comme les Etats ont été obligés de sauver les banques, c'est devenu une crise des dettes souveraines... Révisez avant de dire n'importe quoi!

à écrit le 03/03/2017 à 12:21
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Les banques les entreprises et leurs emplois sont les très bienvenues en France, bravo Macron courage !

à écrit le 03/03/2017 à 11:45
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Je ne prends même plus la peine de lire. Le matraquage continu avec Macron commence serieusement à m'agacer.

le 03/03/2017 à 12:27
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vous avez tord, cet article est bon (et anti macron ,comme quoi on peut pas accuser la tribune de propagande macron)

le 03/03/2017 à 16:17
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Que l'article soit pro ou contre Macron importe peu. Le fait est que la tribune met outrageusement en avant ce candidat. C'est de loin celui autour duquel tournent tous les sujets, éclipsant par là les propositions des autres candidats. Par contre...

à écrit le 03/03/2017 à 11:40
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Oh Ma Tribune, donne nous notre Macron quotidien...

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