Volkswagen s'est mis d'accord sur un nouveau système d'organisation de la production dans ses unités allemandes, censé améliorer nettement son efficacité. Il entrera en vigueur dès le 1er août. "Volkswagen va pouvoir être plus rapide et plus efficace. C'est un point important pour la restructuration de la marque Volkswagen" s'est félicité le directeur des ressources humaines du groupe, Horst Neumann dans un communiqué. "Cet instrument va nous permettre d'améliorer la qualité, d'augmenter notre productivité et d'être en mesure de mieux satisfaire notre clientèle tout en évitant le gâchis" a ajouté le président de la marque, Wolfgang Bernhard.
A l'avenir, tous les départements, aussi bien à la production que dans les services après-vente, vont avoir des objectifs et des standards d'organisation fixes qui auront été définis à partir des meilleurs résultats obtenus dans le groupe pour chaque type d'activités. La direction attend notamment beaucoup des suggestions des salariés. Et de citer l'exemple de son usine de Baunatal, à côté de Kassel, qui risquait d'être fermée. En l'espace de quelques semaines, la productivité de la fabrication des pots d'échappement a pu y être augmentée de 28% en reprenant 36 idées émises par les salariés. Son avenir du coup est assuré.
Volkswagen emploie en Allemagne quelque 103.000 salariés. Le projet a été bien apprécié des marchés puisque le titre prenait 4% dès l'annonce de l'accord. Depuis longtemps, les experts reprochent à Volkswagen son organisation complexe. Il lui faut en moyenne presque deux fois plus de temps pour monter une Golf que ses concurrents pour un modèle équivalent.
L'accord qui vient d'être signé, a précisé une porte-parole, est indépendant toutefois des négociations qui doivent reprendre en septembre et visant à une suppression de quelque 20.000 emplois et un allongement de la durée du travail. Celle-ci est officiellement de 28,8 heures par semaine dans les usines allemandes, les salariés étant toutefois payés en moyenne 20% de plus que chez les autres constructeurs allemands.
Volkswagen s'attaque à son organisation
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