Capgemini grimpe sur des recommandations

Le titre de la société de conseil en informatique est en hausse à la Bourse de Paris. Deux banques d'affaires se montrent plus optimistes que prévu sur les perspectives d'activité du groupe.

Une fois n'est pas coutume, la Bourse s'enthousiasme pour le titre Capgemini. A Paris, l'action gagnait 6,25% en fin de journée à 37,56 euros, portant à près de 11% sa hausse depuis le début de l'année. Il faut dire que deux banques d'affaires, CSFB et UBS, se sont montrées plus optimistes que prévu quant aux perspectives de la société de conseil en informatique.

Ainsi, UBS a relevé sa recommandation de "neutre" à "achat", estimant qu'au quatrième trimestre 2005, l'activité avait progressé, et que 2006 s'annonçait sous de meilleures auspices. La banque prévoit désormais un chiffre d'affaires de 32 millions d'euros pour les trois derniers mois de 2005, et donc une progression annuelle de 10%.

Elle relève du coup à 41 euros son objectif de cours, soit 21% de plus qu'avant, un niveau supérieur de presque 11% au cours actuel. Sur l'ensemble de l'exercice, les ventes de Capgemini pourraient avoir progressé de 15%, contre une précédente prévision de 14%. La branche américaine, véritable boulet de la société, serait même à nouveau bénéficiaire, même symboliquement, alors qu'une perte était prévue au départ. Fort de ces constats, la banque pourrait même relever sa prévision de marge d'exploitation 2006 à 5%, soit 0,2 point au dessus de la moyenne des analystes. De fait, pour une société informatique, dont l'essentiel des coûts repose sur les consultants, toute amélioration de l'activité améliore automatiquement la marge.

Quant à CSFB, la banque a également relevé sa recommandation à "surperformance" au lieu de "neutre". Motif: l'amélioration des marchés américain, britannique et scandinave. "Les clients ont de l'argent à dépenser et il y a de nouvelles technologies à déployer", souligne la note d'analystes. "La recherche d'un avantage compétitif commence à l'emporter chez eux sur la recherche de la réduction des coûts".

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