Infineon va se défaire de sa filiale de puces à mémoire plus vite que prévu. Le fabricant allemand de semi-conducteurs avait annoncé de longue date vouloir se séparer de cette division, alors que ses résutlats n'étaient pas à la hauteur des attentes du groupe. Il a ainsi avancé cette opération au 1er mai. Initialement, la création de cette entité à part entière, baptisée Qimonda, était attendue seulement en juillet. La division reste pour l'heure une filiale à 100% d'Infineon.
Mais à terme, elle sera cédée. Infineon ne précise en revanche toujours pas si cette division sera introduite en Bourse ou vendue, mais dit toutefois favoriser l'option de la mise sur le marché. "Nous privilégions toujours par la suite une mise en Bourse (IPO) de Qimonda", a expliqué le groupe allemand. En cas d'introduction en Bourse, le groupe n'a toujours pas déterminé le lieu d'introduction. Reste que celle-ci ne sera pas faite en Allemagne, a précisé le groupe. D'après des sources de presse, Infineon pourrait en fait choisir les Etats-Unis pour coter cette filiale.
Quel que soit le mode de séparation de cette nouvelle société à part entière, Infineon estime d'ores et déjà que Qimonda réalise un chiffre d'affaires annuel de près de 2,8 milliards d'euros. Le groupe devrait d'emblée s'imposer comme le numéro quatre mondial des puces à mémoires et employer quelque 12.000 salariés dans le monde, dont 4.700 en Allemagne.
Pour Infineon, une cession (ou scission) des puces à mémoire est loin d'être neutre. Le groupe se sépare de 40% de son chiffre d'affaires global. Mais il a fait ce choix, afin de se recentrer sur la production beaucoup plus rentable de puces dites "logiques", utilisées notamment dans l'automobile ou les télécommunications.
Infineon avance sa séparation des puces à mémoire
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