Le plan d'économies d'IBM dope le bénéfice net au deuxième trimestre 2006. Le premier groupe mondial de services informatiques, qui a mis en place un plan de restructuration comprenant le recentrage sur ses activités de services, mais aussi la suppression de 16.000 emplois, a affiché au deuxième trimestre un bénéfice par action, à périmètre comparable, de 1,30 dollar en hausse de 14% sur un an. Un chiffre en ligne avec la prévision médiane des analystes financiers qui était de 1,29 dollar.
Par ailleurs, Samuel Palmisano, le PDG du groupe a indiqué hier soir que les résultats du groupe avaient été tirés à la hausse par les logiciels, dont le chiffre d'affaires a progressé de 4,5%. L'activité ayant dégagé de fortes marges bénéficiaires.
Le chiffre d'affaires du groupe a toutefois baissé de 1,7% à 21,9 milliards de dollars, mais le chiffre d'affaires du deuxième trimestre 2006 est pénalisé par un effet de base négatif, alors que le groupe a effectué la cession de son pôle PC à Lenovo. Du coup, le chiffre d'affaires est tout à fait en ligne avec les attentes du marché.
Après ces annonces de résultats, l'action IBM gagnait 3, 27% à 76,69 dollars à 17H33 (heure française) à la Bourse de New York.
Le titre réagit positivement alors que les investisseurs semblent également être séduits à l'idée de voir IBM se rapprocher d'un autre groupe. Ainsi, d'après des rumeurs de marché, IBM serait sur le point de faire une acquisition. Selon une note de Mike Abramsky, analyste chez RBC Capital Markets reprise par l'AFP, le géant américain pourrait s'intéresser au canadien Cognos qui conçoit notamment des logiciels d'aide à la décision. Mike Abramsky considère que Cognos pourrait être attractif pour IBM.
Le groupe informatique américain poursuivrait ainsi son recentrage sur les logiciels de business intelligence et de gestion de l'information. Des éléments qui plaident donc selon l'analyste, pour une fusion entre les deux parties. Seul handicap, Cognos est sous le coup d'une enquête comptable de l'autorité de marchés outre-atlantique, la Securities and Exchange Commision et il faut attendre que ce dossier soit résolu avant d'envisager un éventuel rapprochement avec IBM.
IBM profite au deuxième trimestre de son plan d'économies
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