ING en passe de céder sa banque allemande Hypothekenbank

Le bancassureur néerlandais a confirmé qu'il était en négociation pour vendre les 83,7% de sa filiale de financement immobilier Hypothekenbank, spécialisée dans les prêts hypothécaires. Selon le Financial Times, l'acheteur serait le financier britannique J.C. Flowers.

ING veut se séparer de sa filiale bancaire allemande Hypothekenbank, spécialisée dans les crédits immobiliers. Le bancassureur néerlandais a confirmé par voie de communiqué qu'il était en train de discuter d'une possible cession des 83,7 % qu'il détient dans cette entité.

Si ING ne donne pas de détails sur les acquéreurs potentiels de cette participation, le Financial Times Deutschland fait pour sa part état de l'intérêt du financier britannique J.C. Flowers. Selon le quotidien, ING pourrait faire une annonce officielle à ce sujet le 10 août, à l'occasion de la publication de ses résultats semestriels.

Deutsche Hypothenbanke disposait de 33,2 milliards d'euros d'actifs en 2005, comprenant un portefeuille d'hypothèques de 7,9 milliards d'euros. La banque allemande a réalisé en 2005 un résultat net de 32,7 millions d'euros. Sa capitalisation boursière est d'environ 480 millions d'euros.

ING avait racheté sa participation au sein de cette banque en 1999, dans le cadre de son acquisition de BHF Bank. Le groupe néerlandais, qui avait ensuite revendu BHF Bank en 2004, avait toutefois conservé Hypothenbanke (voir ci-contre). "La cession potentielle s'inscrit dans la stratégie d'ING Group qui veut se concentrer sur son coeur de métier", justifie à présent le groupe néerlandais.

Pour sa part, J.C. Flowers, un ancien partner de chez Goldman Sachs, est déjà en pleine négociation pour racheter les 27% de WestLB dans la banque régionale allemande HSH Nordbank, pour près de 1,1 milliard d'euros. L'investisseur chercherait, à coups d'acquisitions, à constituer un véritable pôle bancaire. Son navire amiral étant le groupe néerlandais NIB Capital, racheté l'an dernier avec un consortium bancaire et des investisseurs privés pour près de 2,1 milliards d'euros.

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