Le CAC40 s'envole au-dessus des 5.500 points, c'est encore Noël à la Bourse de Paris !

Depuis jeudi, veille de Noël, où la cote parisienne avait légèrement reflué (-0,10%) à 5.522,01 points à l'issue d'une séance écourtée, plusieurs annonces majeures sont intervenues, à commencer par celle d'un accord commercial post-Brexit entre Londres et Bruxelles après quatre ans et demi d'incertitude et de déchirements. À noter, Lysogene, biopharma spécialisée dans la thérapie génique ciblant les maladies du système nerveux central, signe un record avec une progression de +34,70%.
Accord trouvé sur le Brexit, plan de relance américain débloqué par Trump (et faillite de de l'administration évitée), lancement des campagnes de vaccination anti-Covid... toutes ces bonne nouvelles réunies sont susceptibles d'améliorer les perspectives de croissance pour 2021. Mais les marchés restent attentifs à l'évolution sanitaire.
Accord trouvé sur le Brexit, plan de relance américain débloqué par Trump (et faillite de de l'administration évitée), lancement des campagnes de vaccination anti-Covid... toutes ces bonne nouvelles réunies sont susceptibles d'améliorer les perspectives de croissance pour 2021. Mais les marchés restent attentifs à l'évolution sanitaire. (Crédits : CHARLES PLATIAU)

[Article publié le 28.12.2020 à 9:51, mis à jour à 11:05 avec cours de Bourse]

La Bourse de Paris célébrait lundi l'avènement d'un accord post-Brexit et d'une relance budgétaire aux Etats-Unis ainsi que le début de la campagne de vaccination en Europe au retour de sa trêve de Noël.

A 09H57 (08H57 GMT), l'indice parisien avançait de 46,84 points à 5.568,85 points, progressant de +0,85%.

Mais à 11 heures (10H00 GMT), le CAC 40 grimpait encore, à 5 579,97 points (soit +57,96) accumulant une progression de 1,05 %.

Lire aussi : 2020 en Bourse, l'année des montagnes russes, en trois graphiques

Brexit, États-Unis, vaccins... les bonnes nouvelles de l'après-Noël

Depuis jeudi, veille de Noël, où la cote parisienne avait légèrement reflué (-0,10%) plusieurs annonces majeures sont intervenues dont la conclusion d'un accord commercial post-Brexit et la signature du plan de relance américain destiné à soutenir une économie fragilisée par le Covid-19.

"Tous les ingrédients semblent être là pour voir au-delà des incertitudes créées par la progression actuelle de l'épidémie", analyse Sebastian Paris Horvitz chez LBPAM.

Après de longues et harassantes négociations, l'Union européenne et le Royaume-Uni sont finalement parvenus la veille de Noël à trouver un accord sur les conditions qui régiront leurs futures relations commerciales.

Ce traité qui détaille les modalités de divorce entre Londres et Bruxelles doit encore être ratifié par toutes les parties prenantes.

"L'essentiel dans cet accord est que le pire a été évité, c'est-à-dire un divorce brutal sans accord", selon M. Horvitz.

Lire aussi : Ce que contient l'accord post-Brexit entre l'UE et le Royaume-Uni

Aux États-Unis, le doute a été levé sur le plan de relance de 900 milliards de dollars qui avait été adopté il y a une semaine au forceps par le Congrès. Le président Donald Trump, qui refusait jusqu'alors de le signer, l'a finalement ratifié dimanche soir. Moins d'un mois avant son départ de la Maison Blanche, le président sortant a également signé dans la foulée la proposition de loi de financement de l'État fédéral, ce qui permet d'éviter la fermeture mardi des services publics.

Lire aussi : Sous pression, Trump recule et ratifie le plan de relance de l'économie

En outre, la majorité des pays de l'Union européenne ont commencé ce week-end à vacciner leurs populations contre le Covid-19.

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Ces nouvelles réunies sont susceptibles d'améliorer les perspectives de croissance pour 2021, mais les marchés restent attentifs à l'évolution sanitaire.

Les livraisons de vaccins contre le Covid-19 à huit pays européens, dont l'Espagne, subiront un léger retard en raison d'un problème logistique à l'usine Pfizer en Belgique, a annoncé lundi le ministère espagnol de la Santé, au lendemain du lancement de la campagne de vaccination dans l'UE.

De son côté, le groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca a affirmé dimanche être parvenu à une "protection de 100%" contre les formes sévères du Covid-19 avec son vaccin mis au point avec l'université d'Oxford, très attendu car peu coûteux et ne requérant pas une température aussi basse que celui de Pfizer/BioNTech.

Lire aussi : Vaccin: pourquoi AstraZeneca va combiner son AZD1222 avec le Spoutnik V russe

Les valeurs à suivre : la biopharma Lysogene s'envole (+34,70%)

Le titre de la société biopharmaceutique spécialisée dans la thérapie génique, Lysogene, ciblant les maladies du système nerveux central (SNC) Lysogene était catapulté (+34,70% à 2,95 euros) par des données positives sur son essai clinique AAVance en cours.

Du côté des matières premières, ArcelorMittal montait de 1,37% à 19,27 euros face aux perspectives de rebond économique.

Le secteur automobile évoluait en petite hausse après l'annonce d'un accord post-Brexit. Peugeot prenait 0,48% à 22,85 euros et Renault 0,44% à 36,76 euros.

Lire aussi : Peugeot-Fiat: la Commission européenne donne son feu vert à Stellantis

Getlink (ex-Eurotunnel) avançait de 0,77% à 14,41 euros, se réjouissant d'une décision "bénéfique aux personnes et aux entreprises" qui "met fin à une longue période d'incertitudes".

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Commentaires 6
à écrit le 28/12/2020 à 20:27
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Tant que les banques centrales impriment à tout va, au prétexte de sauver les castes laborieuses, mais de fait pour le plus grand bénéfice des nantis ... Quel dirigeant aura la le courage de dénoncer cette imposture ? faudra t'il que ce soient les e...

à écrit le 28/12/2020 à 14:10
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Curieux, tout va mal, mais vraiment tout, y compris la liberté et la démocratie, sauf à la Bourse ? Il tombe vraiment bien ce virus, quand même...

le 28/12/2020 à 23:45
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Qu'insinuez vous ? Que l'on aurait créé le virus pour faire monter la bourse ? Encore du complotisme à deux balles. Tout ce qui fait chuter le marché ne pouvant qu'être temporaire, c'est cela même qui le fait remonter car tout le monde sait qu'après ...

le 29/12/2020 à 10:08
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Correct, il n'existe pas de richesse durable sans travail et actuellement nous assistons à un feu de paille - espoir..

le 29/12/2020 à 11:04
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Si on considère que notre richesse, c'est la terre, alors le travail détruit notre richesse. Il exploite immodérément les ressources naturelles et pollue. La richesse telle que nous la calculons est une valeur arbitraire.

à écrit le 28/12/2020 à 13:31
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Alors qu'il ferait mieux de se faire discret mais bon si notre classe dirigeante était discrète, déjà, nous ne la verrions pas. Actuellement pour ne pas la voir et surtout en ressentir les effets de sa profonde incompétence il faut le faire exprès.

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