Nucléaire : EDF en discussion avec 8 pays européens pour vendre ses EPR

Malgré l'immense chantier de la relance nucléaire tricolore, les difficultés rencontrées sur l'EPR de Flamanville, et sa dette vertigineuse, l'électricien français entend accélérer à l'international et espère développer une flotte de réacteurs en Europe. Il mène ainsi des discussions, plus ou moins avancées, avec huit gouvernements du Vieux Continent. Objectif : créer des effets de série pour gagner en productivité et maintenir à niveau la filière tricolore, après qu'elle ait failli péricliter. Un enjeu stratégique pour la souveraineté énergétique de la France, qui se heurte toutefois à une redoutable concurrence.
Juliette Raynal
Centrale nucléaire sur le site de Dukovany en République tchèque.
Centrale nucléaire sur le site de Dukovany en République tchèque. (Crédits : Unsplash licence - Lukáš Lehotský)

Cela peut paraître paradoxal. Alors qu'EDF n'a toujours pas démarré son réacteur nucléaire de grande puissance (EPR) à Flamanville (Seine-Maritime), dont le chantier a démarré il y a 18 ans, et qu'il doit mener à bien la colossale relance du nucléaire dans l'Hexagonevia la prolongation des centrales existantes et la construction de six nouveaux réacteurs de type EPR 2, voire quatorze, on pourrait penser, en toute logique, que l'électricien tricolore décide de se concentrer uniquement sur son marché domestique. La réalité est tout autre : pour EDF, l'export reste crucial.

La semaine dernière, les équipes de l'énergéticien français ont fait le déplacement à Prague afin de commencer à remettre une offre ferme pour la construction d'un, voire quatre EPR en République Tchèque.

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Ce n'est pas tout. L'entreprise, désormais 100% détenue par l'Etat français, entend surfer sur le retour en grâce du nucléaire, boosté par l'invasion russe de l'Ukraine, pour décrocher des contrats en Pologne, en Finlande, en Suède, aux Pays-Bas, en Slovaquie, en Slovénie, et même en Italie, qui songe de plus en plus sérieusement à revenir à l'atome civil.

« Nous sommes en discussion, à différents stades de maturité, avec tous ces pays pour voir dans quelles perspectives nous pouvons les aider à développer des nouvelles capacités nucléaires », indique Vakis Ramany, directeur du développement nouveau nucléaire à l'international pour EDF.

EDF veut construire une flotte d'EPR en Europe

Aux Pays-Bas, EDF mène actuellement une étude de faisabilité pour l'implantation de deux réacteurs sur le site de Borssele, au sud-ouest du territoire. En Pologne, qui a choisi l'an dernier le groupe américain Westinghouse pour ses premiers réacteurs, des discussions sont en cours pour le développement de 2 à 4 réacteurs sur un site au sud du pays, là où se concentre son industrie. En Slovaquie, il est question de deux réacteurs, tandis que la Slovénie réfléchit à un réacteur qui pourrait également impliquer la Croatie et l'Italie, laquelle réfléchit aussi au déploiement de petits réacteurs modulaires (SMR en anglais). Pour convaincre son voisin, l'électricien français mise notamment sur sa filiale italienne Edison, acquise non sans difficultés il y a une dizaine d'années. Désormais, « nous sommes considérés, à juste titre, comme Italiens en Italie. C'est précieux », pointe une source proche du dossier. En Finlande où l'EPR d'Olkiluoto construit par Areva et Siemens a été mis en service cette année après 13 ans de retard, le groupe tricolore imagine développer un EPR de moyenne puissance (environ 1.200 mégawatts, contre 1.600 à Flamanville) et planche aussi sur le déploiement des SMR.

Si EDF cherche absolument à exporter ses centrales nucléaires, et notamment ses EPR, c'est dans l'optique de gagner en productivité grâce à la répétabilité afin de faire baisser ses coûts. « Comme toute industrie, vous faites bien quand vous faites beaucoup », pointe un expert du secteur. Entre la première tranche nucléaire et la seconde d'Hinkley Point C, EDF dit observer des gains de productivité de l'ordre de 30%.

« Mais un cap doit encore être franchi », estime-t-on. Selon nos informations, la nouvelle direction d'EDF, accompagnée de la filière, entend ainsi retrouver un rythme de construction soutenu, de l'ordre de deux réacteurs EPR par an, d'ici le tournant de la décennie. Or, le marché français est trop petit pour alimenter, à lui seul, ce rythme de croissance. Mais l'Europe, elle, pourrait nourrir l'appétit de l'électricien, qui espère y développer une véritable flotte d'EPR et organiser toute la chaîne d'approvisionnement autour de ce modèle.

Garder un feu récurrent pour maintenir la filière

Outre les gains de productivité, cette cadence doit aussi, et surtout, permettre de maintenir à niveau la filière tricolore sur le long terme, après qu'elle ait failli péricliter, faute de chantiers.

« C'est le chantier d'Hinkley Point C, en Grande Bretagne, qui a sauvé le nucléaire français. S'il n'avait pas eu lieu, toute la filière nucléaire tricolore aurait dépéri car il n'y aurait plus eu de constructions », assure Pierre Gadonneix, aux manettes d'EDF de 2004 à 2009.

Pourtant, cette initiative outre-Manche était très controversée à l'époque... A tel point qu'elle a poussé le directeur financier du groupe, Thomas Piquemal, à démissionner en mars 2016. « Heureusement qu'il y a eu Hinkley Point », souffle-t-on aujourd'hui en interne. La construction de deux réacteurs de type EPR, toujours en cours après de multiples glissements de calendrier, a eu le mérite de maintenir la filière tricolore à un niveau d'étiage pendant ces 20 dernières années, défend-on.

Un point stratégique à l'heure où la France entend s'appuyer, entre autres, sur son parc atomique pour assurer sa souveraineté énergétique. « Dès que vous arrêtez de construire, votre organisation industrielle se disperse. Il faut donc garder un feu récurrent à l'échelle européenne et non juste en France », explique-t-on.

Cette approche est-elle tenable à l'heure où la dette de l'électricien culmine à près de 65 milliards d'euros ? Oui, assure le groupe, qui met en avant son double modèle. Le premier est celui d'opérateur : l'entreprise investit et exploite la centrale. C'est le cas en France et au Royaume-Uni. Mais en dehors de ces pays-là, EDF n'a pas vocation à investir. Pour le reste du monde, l'électricien entend s'appuyer sur un modèle d'industriel, qui consiste à mettre un système nucléaire à disposition des exploitants des pays hôtes, dans le cadre de contrats de prestation de plusieurs milliards d'euros. « Le premier modèle fait appel au capital de l'entreprise, l'autre, essentiellement aux ressources humaines », explique un expert du secteur, selon qui « il n'y a pas de concurrence entre ces deux modes opératoires »... À EDF, de prendre les bons risques au bon moment.

Un immense défi opérationnel

L'autre grand point d'interrogation a trait au défi opérationnel, alors que l'EPR franco-allemand d'Areva et de Siemens a multiplié les déboires. « Il est difficile de vendre aux autres ce qu'on ne sait pas faire chez soi », observe, embêté, un ex-cadre dirigeant de l'entreprise. Pour y parvenir, EDF mise sur une vaste réorganisation de ses activités nucléaires dont la mise en œuvre est attendue début 2024. Celle-ci reposera notamment sur une industrialisation de la construction, via la création d'une direction des grands projets, laquelle devra orchestrer le travail de quelque 12.000 personnes. L'électricien devra aussi stabiliser au plus vite le design de l'EPR 2. Seuls les éléments d'adaptation au site pourront bouger.

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Le pari est immense, alors que, sur le Vieux Continent, EDF doit rivaliser avec le sud-coréen KHNP et l'américain Westinghouse. Si la filière américaine a, elle aussi, traversé un long hiver, pendant que le pays se ruait sur le gaz de schiste, l'administration Biden est aujourd'hui bien décidée à revenir sur le devant de la scène. Et, Westinghouse a déjà fait un pied de nez au groupe tricolore en décrochant la construction de trois réacteurs en Pologne. La Chine, l'Ukraine et la Bulgarie, elles aussi, ont manifesté leur intérêt pour le réacteur AP1000, le grand concurrent américain de l'EPR.

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De redoutables concurrents

De son côté, la Corée du Sud a l'ambition d'exporter dix centrales nucléaires d'ici à 2030. Le pays, qui a déjà vendu son modèle APR1400 aux Emirats arabes unis, est notamment en discussion avec la Pologne, la République tchèque et les Pays-Bas.

« Nous sommes les seuls en Europe à développer, construire et opérer dans un environnement de sûreté défini par les autorités de sûreté européennes. Nos concurrents ont, évidemment, des références tout à fait sérieuses mais pas avec une autorité européenne, en tout cas pas récemment », défend-on chez EDF.

Les ambitions de l'électricien ne s'arrêtent pas aux portes de l'Europe. Le groupe espère toujours concrétiser la construction de six réacteurs en Inde, pour la plus grande centrale nucléaire au monde. L'électricien échange également avec le Kazakhstan, le Canada et le Brésil. Enfin, sur le continent africain, il cible l'Afrique du sud et le Ghana. Reste que dans ces parties du monde, EDF doit faire face à d'autres concurrents, dont la Chine et la Russie, qui n'est autre que le premier exportateur mondial avec pas moins de 23 réacteurs en construction en dehors de ses frontières, ou qui devraient l'être prochainement, selon le décompte de la Société française de l'énergie nucléaire (Sfen). Un succès qui repose notamment sur sa capacité à financer, elle-même, les projets.

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Renouer avec les années fastes

EDF parviendra-t-il à renouer avec ses années fastes ? « Dès les années 70, la France a gagné tous les appels d'offres internationaux. A ce moment-là, elle était au cœur de son programme national et affichait les coûts de construction les plus bas et la meilleure efficacité industrielle », rappelle un ancien cadre dirigeantEntre 1974 et 1985, la filière tricolore était ainsi capable de raccorder cinq réacteurs par an en France. Lorsqu'en 2006, Pierre Gadonneix fait part de cette cadence au Premier ministre chinois Wen Jiabao, celui-ci interrompt carrément l'entretien pour interroger son entourage. Il pensait avoir mal entendu...

L'AIEA prévoit un net essor du nucléaire d'ici à 2050

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé ce lundi tabler sur une forte augmentation de la capacité de production nucléaire au cours des trois prochaines décennies sur fond d'urgence climatique.

Dans le scénario le plus favorable au nucléaire, l'AIEA prévoit le doublement au moins de la puissance installée, qui grimperait à 890 gigawatts en 2050 contre 369 GW actuellement. Elle misait auparavant sur 873 GW. Les partisans de l'atome soulignent qu'il s'agit d'une source d'énergie très peu émettrice de CO2 et pilotable, c'est-à-dire qui peut être mobilisée en fonction des besoins, à l'inverse du vent ou du soleil. Mais en raison du coût et des risques, des pays restent résolument contre.

Ces nouvelles projections ont été publiées à l'ouverture à Vienne de la deuxième conférence internationale sur le rôle du nucléaire dans la lutte contre le dérèglement climatique. Cette énergie fournit environ 9% de l'électricité mondiale dans 31 pays, loin du charbon dominant, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), basée à Paris.

« Cette part était de 18% il y a 20 ans », a rappelé son directeur Fatih Birol. Il a regretté « l'erreur stratégique de nombreux gouvernements européens » qui ont décidé de « tourner le dos à l'atome », alors que « ce peut être une solution en plus du solaire et de l'éolien ». L'AIEA avait augmenté en 2021 ses projections pour la première fois depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, consécutive à un puissant séisme et à un gigantesque tsunami dans le nord-est du Japon. L'accident avait porté un rude coup au secteur, l'Allemagne et la Suisse décidant alors son abandon. La production nucléaire totale a retrouvé en 2021 son plus haut niveau, mais la suite est incertaine: le parc vieillit et le nombre de chantiers lancés chaque année - 10 en 2022, dont la moitié en Chine - est loin du rythme des années 1970-80. La seule année 1976 avait vu le lancement de 44 constructions. (avec AFP)

Juliette Raynal

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Commentaires 26
à écrit le 02/11/2023 à 11:55
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Mise en danger d'autrui. Il faut arrêter les fous qui veulent construire des EPR2 à Bugey. La vraie puissance réacteur est de 4500MW (équivalent puissance de 4.500.000 radiateurs de 1000W), et donc c'est une puissance phénoménale, le mox aura 8,...

à écrit le 12/10/2023 à 5:09
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L’énergie ne se fabrique pas ! pour produire 1Kwh d’électricité nucléaire il faut dépenser plus de 2 Kwh de pétrole : (extraction, enrichissement, construction de toute la filière, traitement et stockage des déchets, etc … ) ! Les centrales nucléaire...

à écrit le 11/10/2023 à 9:38
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Un vrai boulevard, puisqu'on ne peut plus acheter du Rosatom russe, qui a pourtant la meilleure techno en principe. Et qui met des turbines Arabelle françaises dans ses centrales, puisque ce sont les meilleures aussi. Le monde est mal fait. Mais o...

à écrit le 10/10/2023 à 15:46
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Comme les lecteurs le font remarquer, que EDf apprenne déjà à faire fonctionner l'EPR de Flamanville, et on reparlera de l'export ensuite...

le 10/10/2023 à 16:47
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Les normes françaises et européennes sont trop strictes , les chinois font fonctionner leur EPR sans problèmes. Je ne comprend pas cette annonce qui semble prématurée hélas car il faudra bien faire rouler toutes ces voitures électriques !!!!

le 10/10/2023 à 19:36
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Cela n'a pas de sens puisque l'EPR est déjà exporté dans 3 pays, sans compter le contrat en Inde qui reste à affermir.

le 10/10/2023 à 20:49
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"...les chinois font fonctionner leur EPR sans problèmes". De quoi parlez-vous? Déja une fuite des gaz radioactifs et pour répondre, les chinois ont tout simplement augmenté les taux acceptables d'un rejet "non-programmé". Quel horreur. La nucléaire ...

à écrit le 10/10/2023 à 15:46
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Comme les lecteurs le font remarquer, que EDf apprenne déjà à faire fonctionner l'EPR de Flamanville, et on reparlera de l'export ensuite...

à écrit le 10/10/2023 à 13:22
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"8 pays européens pour vendre ses EPR" Ils sont au courant qu'on a 18 ans de retard ?

à écrit le 10/10/2023 à 12:23
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Je me pose la question, mais ou cela fonctionne ? non car hormis la finlande, et la chine qui pour le moment en a arrêté un sur deux ! du coup très particulier......

à écrit le 10/10/2023 à 11:20
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Quand on voit le fiasco de l'EPR de Flamanville mais aussi celui d'Olkiluoto (budget et délais initiaux très largement dépassés), il vaudrait mieux pour ces 8 pays d'acheter leur réacteurs ailleurs que chez EDF (Rosenergoatom, Westinghouse etc.). Com...

le 10/10/2023 à 12:05
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Vous pourriez dire un mot des 2 EPR en Chine qui sont en service, des 2 EPR en construction en Angleterre qui sont sensiblement dans les délais. Quant à Okiluoto, il fournit presque 20% de l'électricité Finlandaise et permet à la Finlande de se passe...

le 10/10/2023 à 12:48
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Si vous vivez en France, vous travaillez pour une prospérité commune qui passe par la fabrication par nos ouvriers et ingénieurs de ce dont nous avons besoin, pas pour la prospérité d’autres pays ou territoires. Ce qui compte est le bien-être de mes ...

le 10/10/2023 à 13:39
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Marcel : oui, je peux dire un mot sur les 2 EPR de Taishan si ça te fait plaisir... Les chinois étaient tellement pressés de mettre en service leurs 2 réacteurs qu'ils ont fermé les yeux sur certains points techniques qui ne seraient jamais passés au...

le 10/10/2023 à 13:52
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C'est le problème de la perte de savoir faire dans ce domaine, prévoir c'est savoir gouverner. Hors depuis quelques années le Nuc c'est mal (mais sans substitution) et l'industrie c'est sale.

le 10/10/2023 à 14:22
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@ Abdelhamid - Dites-nous quels sont les autres réacteurs étrangers dont les Chinois auraient repassé commande, puisqu'ils en ont aussi construit des américains, russes et canadiens... ? Réponse : AUCUN, parce qu'ils ont depuis conçu leurs propres ré...

le 10/10/2023 à 15:52
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Right or wrong, it's my country!

le 10/10/2023 à 17:51
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Pour Marcal: - La Chine a des pbs sur un EPR et n'arrive pas à faire tourner l'autre à sa pleine puissance, le tout sans être trop exigeant sur la sécurité.. - La Finlande, après x retards et y surcouts, ne le fait fonctionner que depuis 6 mois, et...

à écrit le 10/10/2023 à 10:06
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On ne pourrait pas implanter des éoliennes sur le site de Flamanville, histoire de rentabiliser les lignes d'alimentation du réseau qui doivent être opérationnelles depuis fort longtemps? Je sais bien qu'existent des ponts qui sont juste décoratifs, ...

le 10/10/2023 à 14:25
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Non, car à quantité d'électricité produite égale il faudrait quintupler ces lignes, puisque les moulins à vent ne produisent qu'une faible partie du temps et qu'il faudrait donc quintupler la puissance, au bas mot.

le 10/10/2023 à 14:57
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ben non, Georges, une eolienne offshore de 2023 a une puissance de 15 mW. Pour avoir la meme puissance qu un EPR (1500 mW) ,il faut 100 eoliennes offshores. La disponibilite est de 50 % ou plus (avec les nouvelles versions). Le nucleaire , avec ses f...

le 10/10/2023 à 16:11
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@Georges très optimiste le 50%. En tout cas dans des nombreux cas l'eolien offshore est pour le moment en situation de desastre industriel au niveau des retards et de la flambée des couts, certes moins grave que celui de l'EPR, qui est en effet un ...

le 10/10/2023 à 16:13
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@Réponse de reponse a Georges très optimiste le 50%. En tout cas dans des nombreux cas l'eolien offshore est pour le moment en situation de desastre industriel au niveau des retards et de la flambée des couts, certes moins grave que celui de l'EPR,...

à écrit le 10/10/2023 à 8:46
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Bonne nouvelle¿? Il faudrait déjà que la turbine arabelle de oit de nouveau dans le giron français, mais atomic Manu n'y est pas encore, de plus tout cela va déplaire à la Deutsche compagnie Du bla bla toujours du bla bla

le 10/10/2023 à 9:16
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il ne faut pas oublier. que le rachat par EDF des anciennes turbines d Alstom répare <. un péché originel > validé en 2014 par un ancien ministre de l économie. !

à écrit le 10/10/2023 à 8:15
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"après qu'elle ait failli péricliter". Faute de grammaire. Après "après que...", on utilise l'indicatif et non le subjonctif. Il faut donc écrire "après qu'elle a failli péricliter".

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