
Carlos Tavares en meurt d'envie. Passionné lui -même d'automobile, le directeur général délégué de Renault nous confirme le projet de "voiture de sport légère" qui recréerait la marque Alpine, championne du monde des rallyes dans les années 70! Le feu vert a failli être donné en fin d'année dernière, mais, devant la chute des ventes en Europe, Renault a reporté la décision. Les spécialistes du constructeur sont en train de recalculer le marché potentiel pour un tel véhicule de niche, avec les volumes de production que l'on peut raisonablement escompter, afin de vérifier sa rentabilité et donc sa faisabilité. Le projet doit être examiné dans les prochaines semaines et une décision sera prise avant la fin du premier semestre, selon nos informations. En cas de décision positive, le nouveau véhicule, qui devrait donner lieu à une gamme, pourrait sortir en 2014.
Le savoir-faire de Nissan
Il accompagnerait la grande offensive préparée par le groupe dans le haut de gamme. Et, quoi de mieux pour souligner ce grand retour que de ranimer un label, dont les exploits sportifs firent naguère vibrer la France entière? Renault peut d'ailleurs profiter pour Alpine de l'expérience avérée de son allié japonais Nissan en matière de voitures de sport. En dehors d'une éventuelle Alpine, Renault va enfin réinvestir avant le milieu de la décennie les créneaux en deshérence des voitures "chères"... Il remplacera ainsi son monospace Espace en 2014 par un véhicule sur une plate-forme commune avec Nissan et Daimler (Mercedes). Deux autres modèles de moyenne gamme supérieure-haut de gamme sont prévus pour remplacer les Laguna et Vel Satis entre 2014 et 2015. Un modèle encore plus cossu, sur une plate-forme Mercedes, devrait en outre être lancé ultérieurement.
Une marque emblématique
Créée par un concessionnaire Renault, Jean Rédélé, à Dieppe (Seine maritime), Alpine a vécu quarante ans d'histoire passionnelle et... mouvementée. Tout démarre en 1955 avec un petit coupé, présenté au salon de Paris sous le nom de " Alpine Mille Miles" , qui repose sur une modeste base de 4CV avec une carrosserie en polyester légère et aérodynamique. Tout Alpine est déjà là. La Berlinette A108 est dévoilée pour sa part en 1960. Un véhicule-clé, qui servira de base à la très célèbre Tour de France A1 en 1962. Elle devient la voiture sportive française par excellence, chère, délicate à piloter, exiguë, mais d'une légèreté et d'une agilité phénoménales. Ce sont ces atouts qui lui permettront de contrer efficacement les Porsche, bien plus puissantes. Alpine remporte enfin le titre mondial des rallyes en 1973. L'heure de gloire.
L'échec du Porsche à la française
Pour devenir le Porsche à la française dont on parle déjà, Jean Rédélé comprend vite qu'il lui faut sortir une voiture plus vaste, plus cossue, moins difficile à conduire. Ce sera l'A310, présentée au salon de Genève en 1971. Cette A310 héritera ensuite d'un moteur V6. Mal finie, dotée d'une motorisation moins noble que la concurrence, elle n'aura pas le génie de la Berlinette, malgré ses qualités indéniables. Le déclin s'amorce. L'A310 sera remplacée en 1985 par la GTA. Entre-temps, Renault aura repris Alpine et ajouté à la gamme une petite R5 Alpine, au milieu des années 70. Cette simple R5, juste plus puissante et légèrement modifiée, concurrencera (mal) la nouvelle Golf GTI, une bombinette qui deviendra fameuse, elle, dans le monde entier.
En 1991, Renault sort l 'A610 avec un V6 turbocompréssé de 250 chevaux. Las. Les ventes resteront confidentielles. En France, ce marché des GT n'est pas porteur à cause d'une fiscalité dissuassive (déjà!) et des limitations de vitesses. Et, à l'étranger, le nom d'Alpine n'évoque plus rien, car la marque s'est retirée à la fin des années 70 de la compétition. Et puis, Renault a d'autres chats à fouetter... Pour ne rien arranger, la qualité et la fiabilité sont franchement mauvaises. Inacceptable à ces niveaux de prix, quand on veut rivaliser avec les labels mondiaux les plus prestigieux. Du coup, en 1995, Renault annonce la fin d'Alpine, dans l'indifférence générale! Vite, on attend une renaissance pour que l'automobile française fasse de nouveau rêver...
pendant ce temps la les belles autos et les marchés qui vont avec et emplois sont pour les allemands italiens et autres
quand les automobilistes que nous sommes allons nous faire notre parti oui l automobile de sport me fait rever mais pas ceux qui pretentent nous dicter leurs lois imbeciles anti voitures
ça ne sert plus à rien..
Lotus a déja sorti sa berlinette en 1996!
Quant à l'exploitation d'un nom/sigle, il suffit de voir ce que PSA fait avec "DS", pour savoir qu'on ne parle que "marketing".
Et Renault se soucie t il de haut de gamme ? Une fois que tous les beaufs européens auront leurs Audi/BM/... dans le monde entier; en entrée de gamme, les ventes continueront...
rien a voir avec la ds (jeux de mots avec deesse )
propulsion tricylindre turbo ,double carrosserie genre f1 ,et jolie un bijou.
5l aux 100 .
Elles étaient vendue environ 14000 euro je crois ,plus fabriquées depuis 2004 ,prix moyen de vente entre 8000 et 12000 euro.
bon placement.
Peugeot lui aussi devrait réssusciter panhard en véhicules de prestige
Il y a peu j'évoquais avec de amis l'intérêt de ressusciter une marque comme Alpine (qui a encore de la valeur), pour permettre à Renault de conquérir enfin le haut de gamme.
Soyons clairs, Renault a échoué dans sa stratégie de repositionnement haut de gamme , mais à réussi sur le marché low cost (Dacia).
Une Alpine très haut de gamme, qui par extension de gamme descendrait doucement vers Audi (tout en restant un peu au dessus) serait une stratégie ambitieuse, mais a priori intéressante pour enfin réussir à se positionner sur ce segment haut de gamme (le segment sport, semble trop étroit, mais constitue une porte d'entrée vers le haut de gamme).
Reste à évaluer, le cout est les probabilités de réussite d'un tel scénario.
Cela demandera donc beaucoup de temps et d'argent.
Sans parler du réseau dédié nécessaire pour la commercialisation.
Je ne vais pas aller acheter une Alpine chez Renault. Une Dacia, pourquoi pas, mais pas du haut de gamme.
Quant à ceux qui dénigrent en bloc Renault, ils ont une des meilleures équipes d'ingé concernant le sport auto. Ils n'ont plus rien à prouver avec leur marque Renault Sport, Alpine serait donc la suite logique dans ce domaine.
;-)
Et puis, a quoi bon, a part grapiller qlqs parts de marché minables (saturé sur le vieux continent) , vu que Renault est absent en WRC.???
Encore une lubie du visionnaire Ghosn...
Dommage que le nain ait implanté des radards à tous les coins de rue.
Allez Renault !!!! Vive Alpine !!!!!
Donc cette idée de relancer Alpine me paraît excellente en capitalisant sur l'expérience de RenaultSport et de nissan (370z et GTR).
Par contre il ne faudrait pas galvauder cette gamme en lançant sous son nom des voitures diesel par exemple comme ils l'ont fait pour Gordini!!!
Challenge difficile pour Renault dans un marché où le 100% confort et le 100% assistance à la conduite prime pour vendre. Soit faire un beau véhicule cossu de 2 tonnes qui ne sera pas une Alpine. Soit revenir à l'esprit des sixties (façon Lotus) mais ne séduira que quelques centaines de doux dingues.
J'ai peu pour Alpine, car si c'est un rebadgeage d'un modèle existant, ça foirera.
Si c'est une électrique très onéreuse ? ça foirera.
Si c'est une grosse GT encore une fois très onéreuse ? ça foirera
Il faut faire d'Alpine ce qu'elle était au départ, véhicule de petite production basé sur des mécaniques simples issues de la grande production du Losange... Et donc pas à des tarifs délirants. Ciblez la grille tarifaire du RCZ !
C est pas la peine