Le suisse Nycomed songerait à se vendre

Le groupe pharmaceutique suisse Nycomed aurait mandaté Goldman Sachs pour étudier la possibilité d'une vente, rapporte le Wall Street Journal.

Le groupe pharmaceutique suisse Nycomed songerait à se vendre. Il aurait en effet mandaté la banque d'affaires américaine Goldman Sachs pour étudier la possibilité d'une vente, croit savoir le Wall Street Journal dans son édition online. L'opération pourrait atteindre 10 milliards d'euros, poursuit le quotidien, citant des sources proches du dossier.

L'entreprise privée, basée à Zurich, a enregistré en 2008 un chiffre d'affaires de 3,4 milliards d'euros pour un excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté de 1,2 milliard. Les ventes ont reculé de 4% en raison de la concurrence des génériques à son Protonix, traitement contre les reflux acides.

La transaction n'aurait rien de surprenant pour les experts de la branche puisque Nycomed développe un produit expérimental suivi de près et dénommé Daxas en plus de ses activités dans les marchés émergents, le tout capable de susciter l'intérêt de grands groupes. "Nous recherchons un partenaire pour Daxas et cela se déroule comme prévu", a déclaré à Reuters la porte-parole de Nycomed, Beatrix Benz. Selon les analystes, le produit a le potentiel d'un blockbuster.

L'entreprise zurichoise a reçu "bon nombre" de propositions pour Daxas et les étudie actuellement, a-t-elle ajouté. "La décision de vendre Nycomed ou d'une entrée en bourse sera prise par les propriétaires." 

Hakan Bjorklund, directeur général de Nycomed, avait déclaré en novembre à Reuters qu'il était prêt pour une cotation en 2009 si les marchés s'amélioraient. Selon le Wall Street Journal, cette option est toujours d'actualité. Bjorklund avait alors expliqué avoir reçu des propositions de collaboration pour Daxas. Le produit est destiné à traiter les patients souffrant d'obstruction pulmonaire chronique de type aigu, commmunément appelé poumon du fumeur.

Nycomed a acquis Daxas après le rachat en 2006 au groupe chimique allemand Altana de ses activités pharmaceutiques.

 

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Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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c est peut etre une piste pour eviter une catastrophe en europe et la perte du brevet du pantoprazole

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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le brevet expirera quoi qu'il arrive !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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le brevet expirera quoi qu'il arrive !

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