Le géant de l'eau et des déchets a engrangé en 2022 des résultats « à leur plus haut historique », suite à l'absorption d'une large part des actifs du groupe Suez. Grâce à cette acquisition, le bénéfice net de Veolia s'affiche en hausse de 30%.

Surtout, il est pour la première fois supérieur à un milliard d'euros, tiré notamment par ses activités dans l'énergie où les cours se sont envolés. Il monte ainsi à 1,162 milliard d'euros, porté par de nouveaux contrats notamment dans l'énergie, mais également pour près de la moitié par un programme d'économies de coûts et de synergies dans le cadre de l'absorption de Suez.

Quant à son chiffre d'affaires, il est en progression de près de 50%, à 42,9 milliards d'euros (à change constant), gonflé là aussi logiquement par l'acquisition de Suez. À périmètre et change constants, la hausse de son activité reste de 14,1%.

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« Des résultats records selon la direction »

La directrice générale du groupe Estelle Brachlianoff a vanté ce jeudi 2 mars « des résultats records, au-dessus de tous nos objectifs, pour une année historique sur tous les plans ».

En octobre 2020, Veolia a racheté à Engie 29,9% du capital de Suez. Pour s'emparer de son ancien rival, Veolia a déboursé environ 13 milliards d'euros. Il s'agit d'une des plus importantes opérations capitalistiques entre fleurons français. Le nouveau groupe Suez, né le 1er février 2022 sur la base des activités épargnées par une OPA de Veolia, représente environ 40% de l'ancien Suez. Le nombre de ses salariés est passé de 180.000 à 220.000. Suez compte en revanche 35.000 salariés, moins de la moitié qu'aujourd'hui. Veolia a dû procéder à un total d'environ 3,4 milliards d'euros de cessions pour répondre à des préoccupations concurrentielles dans le cadre de son rapprochement avec Suez.

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Selon la directrice générale du groupe, l'intégration des actifs de Suez et de quelque 40.000 collaborateurs (sur un total de 220.000 désormais) « est un plein succès, sur le plan humain, financier et opérationnel ». Veolia est « dans une nouvelle dimension, plus international, plus innovant, plus agile et sur de très bons rails », a insisté Estelle Brachlianoff, qui a remplacé en juillet Antoine Frérot à la direction opérationnelle du groupe, après en avoir été la numéro deux pendant quatre ans.