Avion d'Air France disparu : les recherches s'intensifient pour retrouver les boîtes noires

Après la découverte de plusieurs débris appartenant au vol Rio-Paris d'Air France disparu lundi, les opérations de recherche se poursuivent pour collecter les fragments de l'avion et retrouver les boîtes noires. Des éléments essentiels pour tenter d'expliquer la catastrophe.

Quatre jours après la disparition du vol Air France Rio-Paris avec à son bord 228 passagers, les recherchent continuent pour espérer de retrouver rapidement les boîtes noires de l'appareil. Une flottille d'avions et de navires devait commencer ce jeudi, au milieu de l'Atlantique, leur difficile travail de récupération des débris de l' Airbus A330 d'Air France.

Un avion radar brésilien R-99 a poursuivi dans la nuit les recherches à partir de la base opérationnelle avancée installée sur l'archipel de Fernando de Noronha, situé à 360 km de la côte brésilienne et à 650 km de la zone du crash de l' Airbus. Plusieurs débris, dont une pièce "apparemment métallique" de 7 mètres de diamètre, et une nappe de kérozène de 20 km, ont déjà été repérés mercredi par les avions brésiliens.

Les recherches se concentrent sur un rayon de 200 km à partir de la dernière localisation de l' Airbus, a indiqué le ministre de la Défense Nelson Jobim qui a souligné qu'"aucun corps n'a été trouvé et qu'on n'a vu aucun indice de survivants".

Alors que la disparition brutale de l' avion est toujours inexpliquée, le ministre brésilien a néanmoins pratiquement exclu l'hypothèse d'un attentat, estimant qu'une explosion de l'avion était "improbable" en raison de la présence de carburant à la surface de l'océan.

Par ailleurs, selon la presse espagnole, un commandant de bord de la compagnie espagnole Air Comet qui volait entre Lima et Madrid non loin de la zone du crash du vol Rio-Paris d' Air France, a témoigné avoir vu un "intense éclat de lumière blanche". Le pilote a transmis son rapport à la direction de sa compagnie, laquelle a transmis l'information à Air France, Airbus et à la Direction générale de l'aviation civile espagnole.

Le Bureau d'enquêtes et d'analyses Aviation (BEA), en charge de l'enquête, a annoncé qu'un premier rapport sur l'accident du vol AF447 au large du Brésil sera rendu fin juin. Selon le site Internet du Monde citant des sources proches de l'enquête, l'avion volait à une vitesse "erronée". Il ajoute qu'Airbus devrait publier une recommandation, validée par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) chargé de l'enquête, destinée à toutes les compagnies utilisant ses biréacteurs A330.

Mercredi, les recherches s'étaient déjà intensifiées avec la découverte de nouveaux débris, faisant suite aux premiers fragments de l'avion retrouvés la veille. Désormais, une "course contre la montre" est engagée pour retrouver les boîtes noires du vol AF447, une opération qui s'annonce "extrêmement délicate", reconnaissait mercredi Jean-Louis Borloo, le ministre en charge des Transports. Les balises n'émettent en effet que pendant trente jours. Or, elles reposeraient au fond de l'océan, entre 3.660 et 3.700 mètres.

Nouvelle cérémonie pour les victimes de la catastrophe

La France a envoyé un navire de l'Ifremer à bord duquel se trouve le Nautile, un des rares sous-marins permettant de faire des recherches à une telle profondeur.  D'autres vols militaires français ont été aussi organisés, dont celui d'un avion radar Awacs qui doit effectuer une "cartographie" des débris pour tenter de déterminer le lieu de l'accident et permettre ensuite le repêchage des boîtes noires.

Du côté des familles des victimes, une cérémonie devait être organisée ce jeudi à Rio de Janeiro. Les ministres français et brésilien des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et Celso Amorim, devaient y assister, alors que le Brésil a décrété trois jours de deuil national.

Mercredi, une cérémonie similaire avait eu lieu en la cathédrale Notre-Dame de Paris pour les familles et les proches des victimes, en présence de Nicolas Sarkozy et de sa femme, Carla Bruni, ainsi que de celle de l'ancien président Jacques Chirac, du chef du gouvernement François Fillon, de François Bayrou et de Martine Aubry.

Au total, 32 nationalités étaient représentées à bord, avec 72 Français, 59 Brésiliens et 26 Allemands, mais aussi 9 Chinois et 9 Italiens notamment, selon un décompte officiel.

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Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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A notre époque, pourquoi les ingénieurs n'ont pas prévu dans leur "boites-noires" (qui sont oranges) un système de transmision par radio du contenu des mémoires... ?? qui se déclencherai après reconnaissance et à distance peu élevée...?, il est plus ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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les algérienne sont avec ses voisin les francais dans cette catastrophe et que dieu les protége

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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uniqement je presente mes condoleance au familles des victimes

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