Hasard du calendrier. Alors que Qantas a été contraint de clouer aujourd'hui au sol toute sa flotte d'Airbus A380 après la sérieuse avarie rencontrée par Qantas en vol sur l'un de ses moteurs Rolls Royce, met en cause la conception même de ces moteurs britanniques, et que Singapore Airlines les passe tous au peigne fin, Air France a, selon nos informations, immobilisé en catimini, le 30 octobre, l'un des ses quatre exemplaires.
Non pas en raison d'un quelconque lien avec l'incident rencontré par Qantas (Air France a choisi les moteurs Engine Alliance GP 7200 de General Electric, Pratt & Whitney et Safran), mais à la suite d'une manoeuvre qui a endommagé le cône de la queue de l'avion. Cet incident provient du choc sur le tarmac de Roissy avec un autre avion d'Air France, un A330. L'un était au parking, l'autre débutait son roulage sur le taxiway. Le bout du winglet de ce dernier (l'ailette au bout de l'aile) est passé sous le cône de la queue de l'A380 "éventrant" ce dernier sur un ou deux mètres.
Les vol AF 006 et 007 Paris-New-York n'ont, depuis, pas été assurés en A380 mais en Boeing 777-300 ER. L'avion est immobilisé pour quinze jours environ. La réparation des matériaux composites endommagés dans le choc serait compliquée.
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