Transavia : l'impact de la grève s'amplifie, 25% des vols annulés ce 14 juillet

Après avoir annulé 15% de ses vols mercredi, la filiale low-cost d'Air-France a été contrainte d'en annuler 25% ce jeudi en raison d'un mouvement de grève du personnel navigant commercial (PNC) sur des questions de salaires et de conditions de travail.
Le préavis de grève court jusqu'au 17 juillet chez Transavia
Le préavis de grève court jusqu'au 17 juillet chez Transavia (Crédits : Charles Platiau)

Le SNPC n'est pas représentatif chez Transavia mais son appel à la grève fait très mal à la filiale low-cost d'Air France. Après avoir dû annuler une trentaine de vols mercredi (15%), la compagnie a été contrainte d'annuler jeudi 25% de ses vols sur le territoire français en raison d'un mouvement de grève du personnel navigant commercial (PNC) sur des questions de salaires et de conditions de travail. Des dizaines de chefs de cabine, stewards et hôtesses sont en grève depuis mercredi, selon le syndicat SNPNC (Syndicat national du personnel navigant commercial) qui a lancé le mouvement social mercredi et souhaite le voir perdurer jusqu'au 17 juillet.

Le SNPNC estime que les mesures d'aides au pouvoir d'achat accordées par la direction en vertu d'un accord signé avec d'autres syndicats de l'entreprise ne sont pas suffisantes pour faire face à l'augmentation du coût de la vie. Il réclame une revalorisation de l'ensemble des grilles salariales à compter de janvier 2023.

 SAS confrontée à une grève qui lui coûte 10 à 12 millions d'euros par jour

D'autres compagnies aériennes sont également frappées par de tels mouvements. Depuis dix jours, SAS est touchée par un débrayage des pilotes qui lui coûte près de dix à douze millions d'euros par jour et menace sa "survie", selon la direction jeudi.

La grève a déjà coûté "environ 1 à 1,3 milliard de couronnes suédoises", soit environ 95 à 120 millions d'euros, pour un coût quotidien estimé entre "100 à 130 millions de couronnes", indique SAS dans un communiqué. Les négociations se sont poursuivies ces derniers jours à Stockholm entre syndicats et direction, pour l'heure sans succès. Plus de 2.500 vols ont déjà dû être annulés, touchant 270.000 passagers, selon la direction.

Appel à la grève dans le ciel italien

En Italie cette fois, les contrôleurs aériens et les travailleurs de trois compagnies aériennes à bas coûts sont appelés à faire grève dimanche dans toute l'Italie, ont annoncé mercredi trois syndicats.

L'appel à la grève nationale, d'une durée de quatre heures, concerne les contrôleurs aériens du groupe italien Enav, ainsi que les pilotes et le personnel navigant d'EasyJet, Volotea et Ryanair, selon les syndicats Filt-Cgil, Fit-Cisl et Uiltrasporti. Les syndicats ont expliqué que les contrôleurs aériens souffraient de "l'incapacité manifeste (d'Enav) à communiquer et à gérer le personnel", et ont menacé de nouveaux mouvements si leurs demandes n'étaient pas satisfaites. Quant aux pilotes et les hôtesses et stewards des compagnies aériennes à bas coûts, ils travaillent dans des "conditions inacceptables", a dénoncé de son côté Uiltrasporti, qui a accusé la compagnie britannique EasyJet de licenciements injustifiés et l'espagnole Volotea de ne pas respecter la législation sur les salaires minimum.

(Avec Reuters et AFP)

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