L'État récolte un milliard d'euros après la vente d'une partie du capital de Safran

L'État a cédé 3,96% du capital du groupe industriel et technologique, soit quelque 16,5 millions d'actions. La France reste le premier actionnaire du groupe.
L'Etat a allégé à plusieurs reprises au cours de ces dernières années sa participation dans Safran et dans le capital d'autres entreprises à participations publiques, afin de réduire son endettement et de réinvestir dans des secteurs économiques d'avenir.

 | Article publié à 7h32, mis à jour à 10h00.

La part de l'État dans le groupe Safran va une nouvelle fois baisser. Le gouvernement a lancé lundi 2 mars le processus de cession d'une partie de sa participation dans le groupe industriel et technologique français.

Les 16,5 millions de titres proposés par l'Agence des Participations de l'État (APE), qui s'échangeaient à 63,76 euros à la clôture de la Bourse lundi soir, ont été placés auprès d'investisseurs institutionnels.

L'État maintiendra "son influence"

Au terme de ce placement, l'État restera le premier actionnaire de Safran, avec 18,03% de son capital.

"Les droits de vote double dont dispose l'État lui permettront de maintenir à terme son influence à l'assemblée générale de l'entreprise", soulignent dans une communiqué les ministères de l'Economie et des Finances.

Volonté de réduire son endettement

L'État a allégé à plusieurs reprises au cours de ces dernières années sa participation dans Safran et dans le capital d'autres entreprises à participations publiques, afin de réduire son endettement et de réinvestir dans des secteurs économiques d'avenir.

Le ministre de l'Économie Emmanuel Macron avait annoncé en octobre que l'État, qui détient actuellement des participations dans 74 entreprises pour une valeur d'environ 110 milliards d'euros, allait céder 5 à 10 milliards d'euros d'actifs dans les 18 mois suivants.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaires 9
à écrit le 03/03/2015 à 18:15
Signaler
Qui sont les acheteurs ?

à écrit le 03/03/2015 à 18:11
Signaler
Alors que les employés disposent d'environ 15 % du capital et que opportunités d'affaires peuvent se présenter sur le marché (comme Meggitt), il n'est pas bon que l'entreprise présente encore un profil gouvernemental si important. La décision est don...

à écrit le 03/03/2015 à 11:03
Signaler
Pour les reinvestir dans la fabrication de Sac Plastiques " POLE EMPOI" ??Avant on avait un peu honte d être au chomage ! maintenant ( c est un mode de gestion de carrière ?) on l affiche sur des sacs plastiques ( bientôt ça sera meme un vecteur de p...

à écrit le 03/03/2015 à 9:33
Signaler
L'etat vends mais qui achete ?

à écrit le 03/03/2015 à 9:14
Signaler
Vendre les " bijoux de famille " est toujours un mauvais signe où un Etat est acculé à prendre de telles mesures, quand il n'a pas d'alternatives pour redresser sa situation! Surtout quand ces ventes sont récurrentes. Il faut se poser la question,...

à écrit le 03/03/2015 à 9:01
Signaler
"État a allégé sa participation afin de réduire son endettement" le deficit est toujours positif non ? (80+milliards d'euro) donc l'état ne réduit pas son endettement.

le 03/03/2015 à 11:25
Signaler
C'est vrai qu'il réduit seulement l'augmentation de son endettement. Et il augmente aussi la réduction de son déficit. C'est quand même mieux que d'augmenter la diminution de la réduction de son déficit !

à écrit le 03/03/2015 à 8:28
Signaler
Cela permet de payer pour l'abandon d'écotaxe.

le 03/03/2015 à 15:44
Signaler
Ou les 300 millions d'emprunts toxiques des hôpitaux, et les qq milliards de ceux des collectivités, et les qq milliards de la fraude fiscale et sociale, et les qq 53 milliards du déficit extérieur...va falloir beaucoup vendre pour boucher les trous....

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.