Toujours dans le vert, les profits de Goldman Sachs fléchissent néanmoins. Son bénéfice net a reculé de 62% sur un an au deuxième trimestre à 1,1 milliard de dollars. Dilué par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice tombe à 3,08 dollars sur le trimestre contre 7,73 dollars un an plus tôt. Alors que les analystes tablaient sur 3,10 dollars.
Le chiffre d'affaires s'est établi à 10,90 milliards de dollars sur la même période, en phase cette fois avec les anticipations de marché. Dans les échanges avant l'ouverture de Wall Street, l'action de Goldman Sachs reste quasi stable (-0,18%).
« Déclin important des fusions et acquisitions »
Les performances de l'entreprise souffrent de la baisse du nombre de fusions-acquisitions et d'une activité plus faible en gestion d'actifs. Dans la banque d'affaires, Goldman Sachs a observé un « déclin important dans l'ensemble du secteur des fusions et acquisitions finalisées ». Le premier trimestre de l'année avait déjà été marqué par une baisse de l'activité de ses banquiers d'affaires et de ses courtiers.
La baisse du chiffre d'affaires dans la branche Global Banking et Markets (fusions-acquisitions, entrées en Bourse, levées de capitaux) et dans la gestion d'actifs a été en partie compensée par la croissance des produits financiers, a souligné le groupe. Le rendement des fonds propres annualisé pour l'heure demeure très faible à 4% pour le trimestre et 7,8% sur le premier semestre, quand l'objectif de la banque est d'obtenir autour de 15%.
Dans un communiqué, le patron emblématique de la banque David Solomon a assuré qu'il restait « totalement confiant dans le fait que la poursuite de la mise en œuvre (de la stratégie du groupe) nous permettra d'atteindre nos cibles en sortie de cycle et de créer une valeur importante pour les actionnaires ».
(Avec AFP)
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