UBS serait en pourparlers pour racheter Credit Suisse

Selon le Financial Times, la première banque helvétique serait en discussions avec sa rivale en difficulté. Une fusion poussée par les autorités, qui espèrent endiguer la crise de confiance dans le secteur bancaire suisse.
(Crédits : ARND WIEGMANN)

UBS, la première banque helvètique, serait en pourparlers pour reprendre tout ou partie de Credit Suisse, selon les informations du Financial Times, citant plusieurs sources anonymes.

Les conseils d'administration des deux banques hélvètes doivent se réunir séparément ce week-end, rapporte le quotidien économique, citant des sources au fait de la question. UBS veut évaluer quels risques un rachat total ou partiel de son rival pourrait faire courir à ses propres activités, a expliqué une autre source anonyme au Financial Times. Le groupe vaut actuellement environ 54 milliards d'euros, contre à peine 8 milliards pour Credit Suisse, une somme dérisoire pour l'une des 30 banques au monde considérées comme trop importantes pour les laisser faire faillite.

Credit Suisse dans la tourmente depuis deux ans

La Banque nationale suisse (BNS) et l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) organisent les discussions dans le but de rétablir la confiance dans le secteur bancaire suisse, ajoute le journal. D'après le quotidien économique, la banque centrale suisse « souhaite une solution simple » avant la réouverture des marchés lundi. Malgré la bénédiction expresse des autorités de régulation suisses, un accord pourrait être difficile à atteindre le temps du week-end tant ce type d'acquisition est complexe.

Credit Suisse a connu une semaine noire en Bourse, ce qui a forcé la banque centrale à lui prêter quelque 50 milliards de francs suisses. Credit Suisse est dans la tourmente depuis deux ans, mais les choses se sont accélérées mercredi quand les investisseurs - ébranlés par la faillite de la Silicon Valley Bank aux Etats-Unis - ont vendu massivement les titres de la deuxième banque suisse.

L'agence Bloomberg a rapporté jeudi que les deux banques étaient opposées à une fusion forcée. Ni Credit Suisse, ni UBS n'ont souhaité commenter les informations du Financial Times.

(Avec AFP et Reuters)

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Commentaires 5
à écrit le 19/03/2023 à 13:17
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De la com pour éviter la panique de la classe moyenne européenne. Il ne faut pas que l'argent bouge avant la recapitalisation des banques. Opération qui consiste à voler l'argent des épargnants. Ceci avec la bénédiction de l'état.

à écrit le 18/03/2023 à 21:09
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Qui a mis UBS dans cette situation? La folie du cabinet mondialiste McKinsey. Petite extraction du CourrierdesStratèges, en particulier de "Crédit suisse: le champ de ruines de McKinsey & Co, par Ulrike Reisner" "En Suisse, on ne ...

à écrit le 18/03/2023 à 19:44
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Un rapprochement des plus grosses banques helvétiques avec la bénédiction des régulateurs aux abonnés absents? Pourquoi pas une nationalisation des pertes du Crédit Suisse? Ce serait encore plus rassurant pour les riches déposants chinois, ru...

à écrit le 18/03/2023 à 18:45
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Tous les médias macroniens (95% des médias en France) minimisent cette crise financière qui est loin d'être finie. Il faudra poursuivre au pénal ces incendiaires qui disent qu'il n'y a pas le feu au lac....

le 19/03/2023 à 7:03
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Dans une démocratie, vouloir que seulement (5% des médias en France) détiennent la vérité c'est vouloir le totalitarisme

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