Si le dossier Opel n'a pas abouti mercredi comme prévu, c'est non seulement parce que Berlin a du mal à se décider et veut que les offres de Fiat et du canadien Magna soient encore améliorées, mais c'est aussi parce que la maison-mère, General Motors (GM) a affiché de nouvelles demandes.
Selon des protagonistes, le groupe américain, pourtant au bord du dépôt de bilan - sa mise sous la protection du chapitre 11 ("chapter eleven") est imminente, ses créanciers ayant refusé de transformer leurs titres en actions - a réclamé hier à Berlin en pleine négociation une aide supplémentaire de 300 millions d'euros pour Opel.
La demande aurait été faire directement au cabinet de la chancelière Angela Merkel et perturbé ainsi la prise de décision sur Opel. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, qui doit s'entretenir vendredi au téléphone avec la Secrétaire d'Etat (ministre des affaires étrangères américaine) Hillary Clinton a du coup déclaré qu'il allait réclamer davantage d'attention du gouvernement américain concernant le sort d'Opel.
De son côté, le patron de GM, Fritz Henderson, a indiqué ce jeudi qu'il n'avait pas demandé d'argent supplémentaire à Berlin pour Opel et que sa demande dun prêt relais de 1,5 milliard d'euros restait inchangé. Il a simplement indiqué que sa firme réclamait un versement initial de 450 millions d'euros alors que les autorités allemandes avaient pensé que le besoin immédiat se limitait à 100 millions.
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