La branche auto de Fiat pourrait se séparer du reste du groupe

En plein salon auto de Genève qui ouvre demain au public, la direction évoque la possibilité d'une cotation séparée des activités automobiles de Fiat - qui incluent les marques Fiat, Alfa Romeo et Lancia, ainsi que le constructeur américain Chrysler, dont Fiat possède 20% du capital - du reste du groupe.

Le groupe industriel italien Fiat pourrait évoquer le mois prochain, à l'occasion de la présentation de son plan de développement stratégique sur cinq ans, l'opportunité de séparer sa branche automobile du reste de ses activités, déclare l'administrateur délégué de la société. Une telle évolution pourrait créer de la valeur pour la société et devrait réjouir les marchés financiers.

La possibilité d'une cotation séparée des activités automobiles de Fiat - qui incluent les marques Fiat, Alfa Romeo et Lancia, ainsi que le constructeur américain Chrysler, dont Fiat possède 20% du capital - fait régulièrement l'objet de rumeurs. "Reparlons-en le 21 avril", a répondu aux journalistes le Sergio Marchionne, alors qu'il était interrogé sur une possible scission de la branche automobile du groupe.

Fiat organisera une réunion investisseurs le 21 avril à Turin. Un porte-parole de la compagnie a déclaré que l'ordre du jour inclurait une présentation du plan de développement stratégique sur cinq ans.

Le groupe Fiat produit également les voitures de luxe de la marque Ferrari, les camions Iveco, et la gamme d'utilitaires agricoles CNH Gobal, déjà cotée sur le marché.

Au sujet d'un possible renforcement des liens avec le constructeur français PSA Peugeot Citroën, Sergio Marchionne a déclaré : "Pas pour l'instant. Nos relations sont au beau fixe dans le domaine des véhicules utilitaires, mais pour ce qui concerne les voitures, il n'y a rien de concret".

L'administrateur délégué de Fiat a ajouté que la croissance nulle des ventes Chrysler en février aux Etats-Unis reflétait des "données réelles", par opposition aux ventes du plus petit des "Big Three" de Detroit d'avant son bref passage dans le régime des faillites au cours de l'été 2009, qui, selon Sergio Marchionne étaient biaisées par des rabais "ridicules".

Le mois dernier, General Motors et Ford ont tous deux enregistré une forte hausse de leurs ventes aux Etats-Unis.

En Italie, les difficultés du secteur automobile vont encore durer quelques temps, ce qui fera de 2010 une "année difficile" après l'expiration des primes à la casse fin 2009, a-t-il ajouté.

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