Lancement de prêts bonifiés pour soutenir les véhicules électriques

Le secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie, Luc Chatel, a annoncé ce lundi la mise en place de prêts bonifiés pour un montant total de 250 millions d'euros pour les entreprises développant des véhicules électriques et des équipements spécifiques. Il a également souligné que le dispositif de prime à la casse va coûter plus cher que prévu.

L?Etat veut inciter le développement en France de véhicules décarbonés. Le secrétaire d?Etat chargé de l?Industrie, Luc Chatel, a annoncé ce lundi la mise en place de prêts bonifiés, d?un montant total de 250 millions d?euros, pour les entreprises développant des véhicules électriques et hybrides rechargeables, ainsi que leurs équipements.

Pour Luc Chatel, ?ces prêts bonifiés, dans une période où il est très difficile de se financer sur le marché, peuvent avoir un réel impact et une vraie efficacité?. Les prêts seront accordés avant la fin de l'année 2010 et offriront des taux fixes bonifiés, calculés en fonction du risque, pour des durées de 10 à 15 ans. Le montant sera limité à 50% de l'investissement total.

Cette aide fait partie d?un Pacte automobile annoncé par le Président de la République le 9 février 2009 qui a pour objectif un soutien massif de l?Etat à la filière automobile. 400 millions d'euros, prévus à travers les agences de financement de la recherche, ainsi qu?un crédit impôt recherche, et une enveloppe de 50 millions mise en ?uvre par l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) ont déjà été mis en place.

Le développement des véhicules très faiblement émetteurs de CO2 et de polluants (dits "véhicules décarbonés"), notamment électriques et hybrides rechargeables, constitue non seulement un enjeu environnemental de première importance mais également un objectif majeur de politique industrielle, les perspectives de marché pour ce type de véhicule étant importantes.

Par ailleurs, le secrétaire d?Etat chargé de l?Industrie a annoncé que le dispositif de prime à la casse qui a permis au marché automobile français ?d?amortir le choc? de la crise, va coûter à l?Etat plus cher que prévu. "Actuellement 190 millions d'euros ont déjà été engagés dans cette prime à la casse" alors que le gouvernement avait "budgété pour l'ensemble de l'opération 220 millions d'euros". Entre sa mise en place en décembre dernier et la fin mai, la prime à la casse, qui a rencontré un vif succès, a concerné 175.000 véhicules, soit entre 20% et 25% des véhicules mis sur le marché

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