Elle attaque, il ne se laisse pas faire. Arrivé mardi sur l'île du Giglio, où s'achèvent les opérations de renflouement du Concordia, le ministre italien de l'Environnement, Gian Luca Galletti, a déclaré:
"J'ai envie de dire aux Français que la Méditerranée, nous y tenons autant qu'eux, si ce n'est peut-être plus."
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Pas de passage dans les eaux territoriales françaises
Le ministre revenait par ces mots sur la polémique qui l'avait opposé la semaine passée à son homologue française, Ségolène Royal, qui s'était inquiétée des risques de contamination des eaux françaises du fait des différentes opérations impliquant le paquebot. Mais l'épave de l'ancien navire de croisière, qui doit partir mercredi vers le port de Gênes où il sera démantelé, "ne passera pas dans les eaux territoriales françaises", a assuré Gian Luca Galletti.
"Les Français avaient eu tout le temps qu'ils souhaitaient" pour s'informer sur les conditions de renflouement puis de transfert du paquebot, qui a débuté le 14 juillet, a par ailleurs souligné le ministre italien, qui a toutefois tempéré:
"Bien qu'aucun traité bilatéral n'oblige l'Italie à révéler ce genre d'informations à la France, nous avons répondu favorablement aux questions des Français."
"Le contrôle de nos mers est notre première préoccupation"
La réplique de Gian Luca Galletti à Ségolène Royal avait été encore plus sèche le vendredi 18 juillet :
"Je n'accepte pas que quiconque me rappelle à mes devoirs concernant le contrôle de nos mers, car c'est notre première préoccupation", avait-il alors affirmé.
Le 13 janvier 2012, le naufrage du Concordia, de la compagnie Costa Croisière, avait fait 32 morts. Mercredi, si la météo le permet, il entamera son dernier voyage, long de 280 km.
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