Au terme d'une année de réorganisation, General Electric (GE) a tenu ses engagements. Le groupe, qui avait annoncé une prévision de 1,72 dollar de bénéfice net par action en novembre, à l'occasion de la cession de sa branche assurance à Swiss Re, vient d'atteindre très exactement ce montant de bénéfice pour l'année 2005. Le bénéfice net - record - s'inscrit en hausse de 12% sur un an, à 18,3 milliards de dollars, alors que, comme prévu, la cession de l'assurance aura coûté au groupe 2,7 milliards de dollars.
"Sur l'année, les six segments d'activité ont affiché une progression à deux chiffres de leur chiffre d'affaires", commente le groupe dans un communiqué. Le chiffre d'affaires consolidé du groupe a ainsi progressé de 11% à 149,7 milliards de dollars. "Nous avons terminé l'exercice en grande forme dans tous nos métiers", ajoute le groupe.
Toutefois, les chiffres du quatrième trimestre sont en dessous des attentes du marché. Sur le trimestre, le chiffre d'affaires de GE a atteint 40,7 milliards de dollars, en hausse de seulement 3%. Le résultat net s'est inscrit pour sa part à 5,77 milliards de dollars, stable par rapport aux 5,71 milliards de dollars de l'année précédente.
"Les fondamentaux de notre activité restent solides. Les commandes totales sur l'année ont progressé de 10%, avec une demande venant de chacune de nos activités", se félicite toutefois le groupe, qui estime avoir "une bonne visibilité sur l'ensemble de l'exercice 2006".
Sur cet exercice, le groupe se paye d'ailleurs le luxe de relever ses objectifs de résultats. Tandis qu'il visait un bénéfice net par action compris entre 1,92 et 2,02 dollars, il estime désormais que ce résultat devrait se situer entre 1,94 et 2,02 dollars par action. Le groupe livre d'ailleurs ses prévisions pour le premier trimestre: il vise un bénéfice net par action compris entre 38 et 40 cents, en hausse de 15 à 21% sur un an.
A la Bourse de New York, l'action perd 1,21% à 34,26 dollars en début de séance.
L'assurance pèse sur les comptes de General Electric
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