Le CAC se maintient au-dessus des 4.750 points

Une fin de séance encourageante pour la Bourse de Paris. Le Cac a perdu 0,45%, tout en se maintenant au-dessus des 4.750 points. Les volumes ressortent à 4,8 milliards d'euros. Signe d'achats à bon compte, Suez finit dans le vert, in extremis.

Sans surprise, la Bourse de Paris finit dans le rouge ce soir après avoir ouvert en baisse d'environ 1% ce matin. Finalement, à la clôture, les dégâts sont moins importants que prévu, avec une baisse limitée à 0,45%. Le secteur de l'énergie continue à faire parler de lui, tandis que le pétrole repasse au-dessus des 68 dollars. On notera également les progressions de Schneider, France Télécom et Rhodia à la faveur de recommandations d'analystes.

A la clôture, le CAC 40 perd 0,45% à 4.751,99 points dans un volume d'affaires de 4,8 milliards d'euros. A Londres, le Footsie baisse de 0,2% et, à Francfort, le Dax est stable. A New York, le Dow Jones avance de 0,55%.

Le dollar se replie à 1,2272 pour 1 euro, contre 1,2133 vendredi soir, affaibli par les interrogations concernant l'évolution des taux de la Fed et de la BCE.

L'indice des indicateurs avancés de l'économie américaine a progressé de 0,1% à 138,5 le mois dernier, affichant ainsi sa troisième hausse consécutive. En novembre, l'indice s'était apprécié de 0,9% (révisé de +0,5%). Les analystes tablaient sur une hausse de 0,2% en décembre.

Sanofi-Aventis perd 1,31% à 75,15 euros. La Food and Drug Adminsitration (FDA) a ouvert une enquête sur les risques liés à l'utilisation de l'antibiotique Ketek après l'apparition de graves lésions du foie chez trois patients américains, dont l'un est décédé.

Renault lâche 1,32% à 74,70 euros. Ford Motor a rejeté une proposition de rachat de Jaguar émanant du constructeur automobile français, d'après le Sunday Times. De son côté, La Tribune rapporte que Renault va se réorganiser par centres de profits géographiques dans le cadre du plan triennal qui doit être présenté le 9 février.

EADS cède 1,03% à 30,75 euros. EADS Space a vu son chiffre d'affaires progresser de 4% en 2005, et table sur une croissance à deux chiffres de ses ventes cette annee, a annoncé François Auque, président de la division spatiale d'EADS.

Plus forte hausse du CAC 40, STMicroelectronics gagne 1,5% à 15,54 euros Le néerlandais Philips a annoncé ce matin avoir dégagé un bénéfice net de 332 millions d'euros au quatrième trimestre, contre 224 millions attendus par le consensus établi par Reuters. Le numéro un européen de l'électronique grand public se dit par ailleurs confiant dans sa capacité à atteindre ses objectifs. L'américain Texas Instruments doit présenter ses comptes trimestriels après la clôture de Wall Street, tandis que STMicroelectronics fera de même demain soir.

Schneider prend 1,7% à 79,80 euros. Merrill Lynch est passé de " neutre " à " achat " sur le titre du distributeur de matériel électrique. Toujours au chapitre des recommandations, France Télécom avance de 1,07% à 18,88 euros alors qu'ING est passé de " conserver " à " achat " sur l'opérateur télécoms. Enfin, Rhodia progresse de 8,6% à 2,13 euros. UBS a relevé son opinion de " neutre " à " achat " sur la valeurs et porté son objectif de cours de 2,02 à 2,95 euros.

Havas s'octroie 2,5% à 3,69 euros. Le groupe Bolloré a porté sa participation dans le capital du groupe de publicité de 24,15% à 25,36%.

Dans le rouge pendant l'essentiel de la séance, Suez avance finalement de 0,24% à 28,77 euros. Le japonais Sumitomo a annoncé que sa coentreprise avec Suez, Tractebel et International Power allait racheter et développer un complexe de production d'électricité et de désalinisation à Bahrein, pour un montant total de 1,3 milliard de dollars.

Arcelor lâche 0,38% à 20,91 euros. ThyssenKrupp a jusqu'à ce soir pour surenchérir sur le canadien Dofasco, indique la presse de ce lundi. Arcelor propose 71 dollars canadiens par action Dofasco.

Enfin, Euronext abandonne 1,7% à 47,31 euros. Les grandes entreprises du CAC 40 auraient décidé de se porter au secours de a plate-forme boursière européenne en rachetant des titres sur le marché afin sauvegarder son indépendance face au fonds spéculatifs, selon le Figaro économie daté de samedi.


Olivier Auberger
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