Philips a décidé de mettre un coup d'accélérateur à son désengagement des semi-conducteurs. Le groupe néerlandais a annoncé qu'il allait réduire largement sa part dans cette activité au deuxième semestre, envisageant deux options: soit céder cette part à des investisseurs, soit l'introduire sur les marchés boursiers. Dans cette dernière hypothèse, l'entité serait cotée soit à Paris soit à New York.
La direction a "pris la décision d'accélérer la transformation de sa division semi-conducteurs en une entreprise indépendante, séparée de Philips, dont une majorité de parts seront détenues par des tiers", a ainsi déclaré le PDG Gerard Kleisterlee dans un communiqué. Le groupe veut créer "de meilleures conditions pour un futur réussi, vu les caractéristiques spécifiques de l'industrie des semi-conducteurs". En décembre dernier, Philips avait fait part publiquement de son intention de sortir de cette activité, qui compte pour 15% de ses 30,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Avec comme première mesure la séparation de cette branche dans une entité indépendante. Evoquée à l'époque, une fusion a depuis été écartée.
Il faut dire que les semi-conducteurs sont une activité cyclique en proie aux soubresauts économiques et gourmande en investissements. Et comme, dans ce domaine, Philips est loin de dominer, cette division pèse donc depuis des mois sur ses résultats. Ses puces sont notamment utilisées dans les téléphones portables Samsung et dans les Mercedes.
Philips, qui a commencé par produire en masse des transistors dans les années 50, veut désormais se concentrer sur des activités qui lui sont les plus favorables, comme les luminaires et les systèmes médicaux.
Mercredi, le titre gagne 4,74%, à 23,86 euros, à la clôture à Amsterdam.
Philips va se désengager des semi-conducteurs
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