
Michel Lucas n'a pas boudé son plaisir : la nouvelle édition semestrielle du classement des 50 banques les plus sûres au monde, élaboré depuis 1992 par le très sérieux magazine américain Global Finance, est le premier point qu'a abordé le truculent président du groupe Crédit Mutuel, lors de la présentation des résultats annuels de la banque, le 6 mars. Pour la bonne raison que le Crédit Mutuel est l'un des rares établissements bancaires français à figurer encore dans ce « Top 50 », aux côtés de la Banque Postale et de la Caisse des dépôts (CDC), le bras armé financier de l'Etat. « Et encore, peut-on dire que cette dernière est une banque ? », s'interroge Michel Lucas. Qui n'a pas manqué de souligner la sortie de BNP Paribas du classement.
La note de BNP Paribas dégradée par S&P
Si la banque dirigée par Jean-Laurent Bonnafé ne figure plus au palmarès de Global Finance, c'est en raison de la dégradation de sa note de solvabilité financière par Standard & Poor's (S&P), en octobre dernier. En effet, le classement du magazine américain ne prend pas seulement en compte le montant et la qualité des actifs des banques, mais également les notes de solidité financière qui leur sont attribuées par les agences S&P, Moody's et Fitch. Or, le 25 octobre, S&P avait dégradé la note de BNP Paribas d'un cran, à A+, la forte présence de la banque en France, en Belgique et en Italie la rendant particulièrement vulnérable aux difficultés de la zone euro.
La CDC impactée par la perte du triple A de la France
Le même jour, l'agence de notation avait placé sous perspective négative les notes des cinq autres grandes banques françaises, dont la Banque Postale et le Crédit Mutuel. Ces deux dernières ont respectivement perdu une et deux places dans le classement de Global Finance, se retrouvant en 44ème position pour la première et au 38ème rang pour la seconde. De la même façon, la CDC, encore 6ème en août, a reculé d'un cran dans le palmarès. Pour mémoire, le 19 novembre, Moody's avait retiré son triple A à la France, ce qui avait eu un impact direct sur les entreprises publiques, la note de la CDC étant ramenée de Aaa à Aa1.
Trois nouveaux entrants
Pour autant, le classement de Global Finance demeure dominé par des banques européennes. Le « Top 10 » comprenant, outre la CDC, quatre Allemandes, trois Néerlandaises, une Suisse et une Luxembourgeoise. Le trio de tête est immuable, emmené par la banque allemande KfW, suivie de la batave Bank Nederlandse Gemeenten et de la suisse Zürcher Kantonalbank. Du côté des petits nouveaux, deux banques de Corée du Sud font leur entrée dans le classement - Korea Finance et Industrial Bank of Korea, qui s'adjugent la 33ème et la 40ème place -, ainsi que la norvégienne DnB, qui arrive en 50ème position.
Tout n'est que question de rhétorique. Et pour ce qui est des naïfs, je pense qu'il faut effectivement l'être pour faire confiance aux banques quel qu?elles soit .... Elles ont quand même réussi à créer 200 tera Milliard de dollar en 15 ans .....
Ce qui est sur et certain c'est que certaines de ses agences sont lourdement impliquées dans l'affaire Apollonia : Escroquerie en bande organisée : 1000 victimes : 1 milliard ? de préjudice. #affaireapollonia .
Une banque peut-elle être sure lorsque certains de ses dirigeants sont mis en examen ?
quant au classement de certaines francaises c'est a se demander si ce n'est pas Sego qui a fait la liste en attendant d'y inscrire son nouvel organisme.......
La KfW Bankengruppe ou KfW (nom complet selon l'article 1 de la KfW-Gesetz : Kreditanstalt für Wiederaufbau en français : Établissement de crédit pour la reconstruction) est une institution de droit public allemande. Elle fait partie des quinze premières banques d'Allemagne. La KfW a été créée sur la base de la "KfW-Gesetz"[3]. Le Ministère fédéral des Finances (BMF) dispose du droit de regard[4]. Ulrich Schröder remplit actuellement la fonction de Président du Directoire.
Le bâtiment de l'IPEX et l'arcade nord à FrancfortLa KfW a pour vocation de mettre en ?uvre les missions d'intérêt public telles que le soutien aux PME et à la création d'entreprises, la mise à disposition de crédits d'investissement aux petites et aux moyennes entreprises ainsi que le financement de projet de création d'infrastructures et de logements, le financement de techniques permettant d'économiser l'énergie et le financement d'infrastructure communales. La KfW est également active dans les domaines du prêt d'étude, de la production de films, du financement de projets et des exportations ainsi que dans le domaine de l'aide au développement. La KfW possède de nombreuses filiales : la KfW Mittelstandsbank, la KfW Förderbank, la KfW IPEX Bank et la KfW Entwicklungsbank. Cette institution gère les participations de l'État allemand dans la Deutsche Telekom AG ou la Deutsche Post AG par exemple[5].
Construction, logements, économies d'énergie
La KfW Förderbank (banque de promotion) propose aux secteurs de l'immobilier, du logement et de l'économie d'énergie une vaste palette de programmes visant à financer les investissements dans les logements. Ces aides visent à favoriser l'accès à la propriété, la rénovation énergétique des bâtiments[7], la modernisation de l'habitat et la mise en place de constructions économes en énergie ainsi que de panneaux photovoltaïques. Dans le cadre de l'initiative promotionnelle "Wohnen, Umwelt, Wachstum" (habitat, environnement, croissance), le gouvernement fédéral met chaque année depuis 2006 un milliard d'euro à disposition afin de rendre attractif le programme visant à réduire les émissions de CO2 et d'atteindre les engagements nationaux du Protocole de Ky?to pour la protection du climat. Le volume annuel de promotion s'élève à 17 milliards d'euros.
http://www.zerohedge.com/news/2013-03-01/friday-humor-worlds-safest-banks-2008
Là CDC et banque postale, en fait ne tiennent que parce que l'état est derrière, on ne peut pas les placer dans la même catégorie que le crédit mutuel.
il n'y en a jamais eu