ILFC maintient sa commande d'Airbus A380

Le numéro un mondial de la location d'avions dément vouloir annuler ou reporter sa commande de dix A380... pour le moment. Le directeur général du groupe a clarifié ses propos tenus dans la presse allemande, mais enjoint Airbus de faire un geste.

ILFC n'a pas l'intention, pour le moment, de retarder ou de modifier sa commande d'Airbus A380, selon les explications de Steven Udvar-Hazy, son directeur général, à Reuters. Mais la situation économique actuelle pourrait lui faire reconsidérer sa position, a-t-il prévenu.

Le premier loueur d'avions au monde a rappelé qu'il avait la possibilité d'annuler ou de reporter partiellement ou intégralement sa commande du très gros porteur d'Airbus entre le 1er janvier et le 30 juin. Ces propos ont été rapporté dans la presse allemande et ont suscité un certain affolement. ILFC a donc tenu à préciser qu'aucune décision dans ce sens n'avait été prise pour le moment.

Cependant, la filiale de l'assureur (en grandes difficultés) AIG, ne relâche pas la pression sur la principale filiale d'EADS. ILFC rappelle qu'il est "le plus gros client d'Airbus" et que c'est à l'avionneur de "préparer quelque chose" car ce n'est "pas le moment" pour le constructeur "d'enregistrer des annulations".

ILFC n'a jamais annulé une commande et certains observateurs estiment qu'il pourrait s'agir là d'une tactique de négociation avant le salon aéronautique du Bourget qui débute dans cinq jours.

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Commentaires 3
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Nous y voila, une petite remise voila l'idée et c'est complètement évident vu la conjoncture. Ce que je souhaite savoir de la part du journaliste sera de quelle remise il s'agit, vendre à perte tout le monde peu le faire. Airbus pourrait presque leur...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les économies de "petit rapiat" sur toute les pièces évitent à l'avion de couter le double

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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10 A380, c'est déjà pas mal. Cet avion n'apportera aucun bénéfice étant donnés les 5 milliards de surcoût liés à l'erreur d'équipements mais de l'emploie et de l'activité industrielle ce qui, actuellement , est capital.

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