Guillaume Faury (Airbus) veut élargir le projet Scaf à d’autres partenaires

Le projet d'avion de combat du futur (Scaf), développé conjointement entre la France, l'Allemagne et l'Espagne, pourrait accueillir d'éventuels nouveaux partenaires, indique le président exécutif de l’avionneur européen.
(Crédits : BRIAN SNYDER)

Il souhaite que d'autres acteurs le rejoignent. Le projet d'avion de combat du futur (Scaf), développé conjointement entre la France, l'Allemagne et l'Espagne, pourrait accueillir d'éventuels nouveaux partenaires, indique le président exécutif d'Airbus, Guillaume Faury, dans un entretien au Monde paru samedi.

L'avionneur européen participe également au projet Scaf, aux côtés du groupe Dassault Aviation. « Il faut continuer de protéger le financement des phases ultérieures du Scaf, sans quoi il y aura un problème. Au lieu de construire l'Europe de la défense, on continuerait de la fragmenter, comme on l'a fait avec le Rafale, l'Eurofighter et le Gripen suédois », déclare Guillaume Faury. « Un moment viendra peut-être où de nouveaux partenaires rejoindront le Scaf, ou le programme GCAP », ajoute-t-il.

Le programme GCAP est une initiative distincte entre le Royaume-Uni, le Japon et l'Italie pour développer conjointement une nouvelle génération d'avions de combat. Lancé en 2017 par le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel à un moment où l'Union européenne était fragilisée par la décision des Britanniques de quitter le bloc communautaire et par la crise des migrants, le projet Scaf a depuis été la source de tensions récurrentes entre la France et l'Allemagne. En avril dernier, l'Espagne s'était dit disposée à élargir le projet Scaf à d'autres pays.

(avec Reuters)

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Commentaires 14
à écrit le 25/03/2024 à 9:29
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Très bien si Guillaume Faury estime utile d'élargir le SCAF à d'autres partenaires. Pour le SCAF comme pour le MGCS une liberté devrait être laissée à chaque partenaire, dans le respect du cahier des charges et des prérogatives du maître d’œuvre, de ...

à écrit le 24/03/2024 à 4:09
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En attendant, sur la Scaf, ça bosse bien. C’est toujours la même histoire, tant que ça vole pas, ça piaille. Une fois que ça vole, surtout si ça vole bien, tout le monde est content. Faisons le prototype. Après, il y a tellement de travail que l’on p...

à écrit le 23/03/2024 à 22:34
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Ces projets restent de la poudre aux yeux. Les pays européens ne sont une concurrence féroce. L’Allemagne ne cherche qu’à protéger ses intérêts et à affaiblir la France. Tous les projets européens sont morts nés. La volonté qui a permis de créer Airb...

à écrit le 23/03/2024 à 22:33
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Ces projets restent de la poudre aux yeux. Les pays européens ne sont une concurrence féroce. L’Allemagne ne cherche qu’à protéger ses intérêts et à affaiblir la France. Tous les projets européens sont morts nés. La volonté qui a permis de créer Airb...

à écrit le 23/03/2024 à 21:50
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Élargir c'est pas ses oignons. Qui fait de la politique c'est tjrs pour moins ou pas travailler ... Il doit s'occuper de faire vite et bien avec le moins de moyens possible. Et que l'avion soit compétitif et vendable

à écrit le 23/03/2024 à 20:50
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C'est cohérant , les frais d'études et de mise au point mobilisent des milliers d'ingénieurs et techniciens et atteignent des couts qu'il est souhaitable de partager à plusieurs .

à écrit le 23/03/2024 à 20:47
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La participation au projet Scaf n’est pas une bonne affaire pour l’Allemagne. Cela profite en premier lieu à l’industrie d’armement française. Il serait plus avantageux pour l’Allemagne de participer au programme GCAP. L'Allemagne a déjà eu de bonnes...

à écrit le 23/03/2024 à 18:26
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Manoeuvre grossière on dilue le poisson... Comme Airbus Defense (Ou plutôt German) Airbus se veut plus gros qu'un boeuf il réclamera le leadership. On part sur un EF2000 bis un gros avion lourd moche et peu efficient... A ce stade la saillie ne...

à écrit le 23/03/2024 à 16:07
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Le pillage de toutes les forces armées par la seule aviation doit cesser ! Ce lobby de la technologie non pas de pointe mais au moins 20% inférieure aux US pompe tous les crédits et fait de nous une armée échantillonaire completement a coté de la pl...

à écrit le 23/03/2024 à 16:03
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Dassault n’est certainement pas intéressée par cette proposition du Président d’Airbus. Sauf si AIRBUS voulait répartir sa charge de travail à d’autres sous-traitants, mais toujours sous le contrôle de Dassault qui assume la cohérence de l’ensemble.

le 23/03/2024 à 17:16
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On se demande pour qui il se prend? Premièrement le scaf est un projet politique et stratégique, un partenariat entre etat qui ont lancé un projet industriel d'armement. En fin de compte, élargir ou pas ce programme a d'autre partenaire ne peut passe...

le 23/03/2024 à 23:46
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"sauf erreur, le carnet de commandes est vide....": Erreur.... Par ailleurs, le Rafale, excellent au demeurant a mis très très longtemps à s'exporter....

à écrit le 23/03/2024 à 15:59
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Son seul objectif est évidemment de s’opposer au leadership de Dassault Aviation. Mais je pense que le Président Trappier saura défendre la position de Dassault !

à écrit le 23/03/2024 à 15:18
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Le plus sur moyen de l'enterrer..

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