La brouille entre LVMH et Hermès pourrait faire l'objet de sanctions contre le premier. Le patron de l'Autorité des marchés financiers, Gérard Rameix, l'a indiqué ce lundi sur BFM Business. Concernant la montée au capital d'Hermès par du géant du luxe , le gendarme de la Bourse a déjà "notifié des griefs". Début 2013, ce sera à la Commission des sanctions de se prononcer.
Montée surprise au capital
En 2010, LVMH avait révélé qu'il détenait 17,1% des parts du sellier, une montée au capital surprise, réalisée par un jeu successif de contrats dits d'equity swap. Le groupe avait donc passé outre l'obligation - récente - de déclarer le franchissement des seuils de 5%, 10% et 15% du capital.
Plaintes croisées
En juillet, Hermès a même porté plainte contre le groupe dirigé par Bernard Arnault. Ce dernier, a répliqué par une autre plainte pour "chantage, dénonciation calomnieuse et concurrence illicite". Sur ce volet judiciaire, l'AMF doit donner son avis au parquet de Paris.
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