Agriculteurs : pesticides, Egalim, aides de la PAC... Ce qu'il faut retenir des annonces du gouvernement

Le Premier ministre, Gabriel Attal, prenait la parole ce matin lors d'une conférence de presse. Objectif affiché, détailler les « principales orientations » du projet de loi agricole, dans lequel il entend inscrire « l'objectif de souveraineté » alimentaire, et exposer « le suivi et l'exécution » des mesures gouvernementales présentées le 1er février dernier.
Lors de sa conférence de presse, le Premier ministre reviendra sur les négociations commerciales qui ont fait l'objet d'un comité de suivi mardi autour de quatre ministres.
Lors de sa conférence de presse, le Premier ministre reviendra sur les négociations commerciales qui ont fait l'objet d'un comité de suivi mardi autour de quatre ministres. (Crédits : BENOIT TESSIER)

Alors que les agriculteurs maintiennent la pression, Gabriel Attal prend une nouvelle fois la parole. Ce mercredi, le Premier ministre a, en effet, souhaité dresser le bilan des précédentes annonces faites le 1er février.

« Les aides ont été versées, des simplifications ont été réalisées, des textes ont été publiés », a résumé le Premier ministre en préambule, assurant ne pas avoir cessé d'agir depuis trois semaines pour « ne pas trahir la confiance des agriculteurs ». Mais, « je suis parfaitement lucide sur le fait que les agriculteurs veulent le voir pour y croire », a-t-il admis.

Tirant le bilan global des 62 engagements pris, Gabriel Attal a assuré que « 100% des chantiers ont été ouverts ». « En trois semaines nous avons abouti ou sommes sur le point de le faire pour 8 engagements sur 10 », a-t-il avancé.

« Le projet de loi d'orientation agricole reconnaît dans la loi notre objectif de souveraineté agricole et alimentaire », a-t-il martelé, désignant « un acte fort ».

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Egalim : un projet de loi déposé d'ici l'été

Autre dossier prioritaire pour l'exécutif : « Donner plus de revenus à nos agriculteurs » et ce, de part la loi Egalim. « C'est une fierté française d'avoir inscrit dans la loi la protection du revenu des agriculteurs », s'est félicité le chef du gouvernement, admettant qu'elle doit être renforcée. Et de rappeler que les contrôles se multiplient.

Gabriel Attal a ainsi promis « un nouveau projet de loi pour renforcer le dispositif Egalim qui sera présenté d'ici l'été » : « il faut avancer d'abord sur la construction du prix ». Deuxième sujet : « la place des indicateurs de coûts de production » ainsi que « les centrales d'achats européennes », a-t-il détaillé. Il s'est également félicité que la France ait permis l'ouverture d'un dossier d'un Egalim à l'échelle européenne.

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A ce sujet, Bruno Le Maire a rappelé la mobilisation de 150 agents de la DGCCRF pour multiplier les contrôles par deux : 1.400 contrôles ont été réalisés sur les 200 plus grands industriels et 5 grands distributeurs, a-t-il indiqué. Résultat : « il y a 150 cas de non conformité ».

« Concernant les centrales d'achat européenne, nous avons rappelé que ces dernières doivent respecter les lois nationales, a-t-il martelé. Un produit vendu en France doit respecter les règles de la loi française ». Le ministre de l'Economie a indiqué que deux centrales n'ont pas respecté les dispositions de la loi Egalim. « Nous avons lancé des pré-amende pour des montants qui se chiffrent en dizaines de millions d'euros. Elles ont deux mois de contradictoire. Au terme de ces deux mois, les sanctions seront définitives », a-t-il détaillé.

Versement de la PAC

La PAC (politique agricole commune) qui a été réformée en 2023 suscite de grandes inquiétudes, a reconnu le Premier ministre. « A l'heure à laquelle je vous parle 99,61% des aides ont été versées aux agriculteurs et nous serons à 100% d'ici au 15 mars », a-t-il avancé à ce sujet.

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« Mais il y a aussi le défi de la compétitivité de nos exploitations », a ajouté Gabriel Attal, citant les mesures suivantes : l'exonération de cotisations patronales pour la quasi-totalité des emplois agricoles, et ce, dès l'année 2024. « Nous avons également avancé sur la question de la reconnaissance de notre production agricole comme secteur en tension pour faciliter l'attribution de visa pour les saisonniers », a-t-il détaillé, précisant qu'un arrêté allant dans ce sens sera publié pendant le Salon de l'Agriculture.

Alléger les cotisations des éleveurs

Le locataire de Matignon a également rappelé la prise de mesures de soutien spécifiques en faveur de l'élevage : « nous sommes en train de finaliser une disposition pour alléger les cotisations des éleveurs », a-t-il indiqué. « Ce sont 150 millions d'euros qui sont mobilisés », a-t-il rappelé.

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Quatrième enjeu : la protection des agriculteurs face à la concurrence déloyale. « Nous nous battrons produit par produit », a-t-il insisté. Et d'expliquer : « si c'est interdit pour nos agriculteurs, ça ne doit pas rentrer chez nous », citant un néonicotinoïde interdit depuis 2020 en Europe, mais présent dans les produits importés : « j'ai demandé à la Commission européenne d'interdire toute importation de produits en contenant ».

 Plan Echophyto

La pause sur le plan Ecophyto a été prolongée, a encore précisé Gabriel Attal, abordant plus précisément le sujet de l'indicateur de référence pour suivre notre réduction de l'utilisation de pesticides. « Il ne sera plus le NODU franco-français, mais bien l'indicateur européen. C'est conforme à notre volonté d'éviter toute surtransposition », a-t-il justifié. Une décision demandée par les agriculteurs, mais qui est dénoncée par les ONG environnementales et la Confédération paysanne, troisième syndicat.

« Pour le zonage, nous allons créer un portail pour simplifier pour nos agriculteurs », a ajouté le Premier ministre.

En outre, « nous sommes prêts pour avancer sur le plan Ecophyto 20230 pour acter notre changement de méthode : pas d'interdiction sans solution, pas de surtransposition, sans renoncer à notre objectif », a-t-il assuré.

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Faciliter le renouvellement des générations

Vient ensuite le sujet « primordial » du renouvellement des générations. « Il y a des freins qui découragent des vocations », a admis le Premier ministre. Et selon lui, « le projet de loi présenté aujourd'hui est une avancée, car il ouvre la question d'un droit à l'essai pour les agriculteurs ». « Plusieurs autres mesures ont été actées », a-t-il promis : le cumul des exonérations sociales, agir sur le foncier et avancer pour que d'autres mesures fiscales et sociales soient prises. Une mission a été lancée, a-t-il rappelé.

Enfin, deux milliards d'euros de prêts garantis par la puissance publique sont dès maintenant accessibles, a-t-il ajouté.

« Une majorité des mesures est déjà prise »

Dans un entretien accordé au Figaro, publié ce mercredi, Gabriel Attal se voulait déjà rassurant. « Une majorité des mesures est déjà prise », a-t-il fait valoir.

« 30% d'entre elles sont bien engagées et pourraient aboutir à courte échéance. Enfin, 20% nécessitent un peu plus de temps pour avancer notamment la question des retraites agricoles alignées sur les 25 meilleures années. »

Mais force est de constater que tous les syndicats agricoles ne semblent pas satisfaits, et attendent des actes concrets. Depuis la dernière salve d'annonces gouvernementales le 1er février, ils ne cessent de répéter qu'ils veulent en voir les premières retombées avant l'ouverture du Salon de l'agriculture, samedi.

« Le temps de la décision politique » est venu, a, une nouvelle fois, martelé mardi soir la FNSEA qui attendait de pied ferme des annonces. « Les attentes sont très fortes », selon le syndicat majoritaire.

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Des « avancées certaines » mais « un calendrier clair » qui se fait toujours attendre

Le syndicat majoritaire a, néanmoins, salué, suite à la prise de parole du Premier ministre ce mercredi, des « avancées certaines », disant néanmoins « attend[re] toujours un calendrier clair, sur le plan élevage par exemple ». Gabriel Attal a placé l'agriculture « au rang des intérêts fondamentaux » de la France au même titre que sa sécurité ou sa défense, réaffirmant que « l'objectif de souveraineté agricole et alimentaire » serait inscrit « noir sur blanc » dans le futur projet de loi d'orientation agricole, a ainsi détaillé Yohann Barbe, porte-parole de la FNSEA.

Et d'ajouter : « Il a clairement fixé un cap, mais il faut que cela se traduise (...) Le projet de loi d'orientation ne cesse d'être modifié, on ne sait pas trop où on en est. On veut des orientations claires: comment va se traduire la souveraineté dans les installations, les transmissions de fermes? ».

« On attend des annonces claires du président de la République (Emmanuel Macron) au Salon de l'agriculture », a-t-il ajouté.

Sur les contraintes européennes, « on sent une volonté, mais les échéances sont trop lointaines », notamment sur les obligations concernant les prairies, a encore réagi Yohann Barbe, attendant de la France qu'elle soit plus active et plus ferme dans ses échanges avec Bruxelles.

Lactalis dans le viseur des éleveurs laitiers

Une trentaine d'agriculteurs ont mené mardi soir près de Vesoul une « action coup de poing ». Objectif, dénoncer le « faible prix d'achat » du lait par Lactalis, a appris l'AFP auprès de plusieurs producteurs.

« L'objectif est de faire revenir Lactalis à la table des négociations pour qu'ils discutent du prix du lait avec les producteurs », a expliqué à l'AFP Xavier Jarrot, éleveur laitier à Velesmes (Haute-Saône) et administrateur à la FNPL (Fédération national des producteurs de lait).

« Lactalis avait annoncé un prix de 405 euros les 1.000 litres pour les deux premiers mois de l'année. Après les actions qu'on a menées depuis un mois, ils ont rajouté 15 euros pour janvier et février, mais c'est encore loin des 440 euros, ce que paient les autres laiteries aujourd'hui dans le département », a-t-il déploré.

Vers 23 heures, mardi soir, les agriculteur ont barré la route à un camion citerne Lactalis d'une capacité de plus de 20.000 litres, et qui finissait sa tournée auprès des fermes à Dampierre-sur-Linotte, pour en extraire le lait afin de le redistribuer aux éleveurs des environs.

Le groupe Lactalis, présidé par Emmanuel Besnier, a réalisé plus de 28 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2022. Au début du mois, le siège du groupe en Mayenne, ses bureaux à Paris et l'hôtel particulier parisien d'Emmanuel Besnier ont été perquisitionnés dans le cadre d'une enquête du parquet national financier (PNF) pour fraude fiscale aggravée et blanchiment de fraude fiscale aggravée, portant sur les années 2009-2020.

(Avec AFP)

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Commentaires 37
à écrit le 25/02/2024 à 16:21
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Ces mesures vont dans le bon sens sauf concernant les produits phytosanitaires qui empoisonnent les agriculteurs mais aussi les consommateurs. Revenons à un agriculture saine pour une vie saine et non chimique.

à écrit le 21/02/2024 à 18:16
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macron ne souhaitait pas la presence de marine le pen au pantheon mais les cultos le considere personna non grata au salon de l'agriculture non commen chacun sa md...

à écrit le 21/02/2024 à 16:57
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pourquoi les exonerer de droits de succession entre 700 000€ et 1 200 000 euros puisqu'ils ne gagnent que600 à 1000 euros par mois ILS envoient contrôler les centrales d'achat mais qu'ils contrôlent donc les agriculteurs

le 21/02/2024 à 20:02
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@malo : pourquoi? Car rien qu'un tracteur neuf peut facilement coûter 200.000€ et donc les agriculteurs s'endettent lourdement, souvent bien trop et c'est pour ça qu'il ne reste que 600/1000€ une fois payées les traites...

le 22/02/2024 à 10:18
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Les corses ne paient pas de droits de succession et personne n'y trouve à redire. Donc les agriculteurs corses sont avantagés face aux continentaux.

à écrit le 21/02/2024 à 16:09
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je ne comprend pas trop ils touchent de grosses subventions pour exporter mais ne veulent pas importer sauf quand cela les arranges !!!!!!!!!!! Regardez combien de tracteurs sont FRANCAIS ! REGARDEZ le soja importé alors qu'ils ont des terres dispo...

à écrit le 21/02/2024 à 15:03
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Pourquoi les politiques ne prennent-ils jamais compte de l'intérêt des plus intéressés, càd les consommateurs qui mangent les fruits, légumes et céréales traités au pesticide? (et qui financent la PAC via leurs impôts, au passage)

à écrit le 21/02/2024 à 14:42
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Et si les paysans français avaient les mêmes règles que leurs concurrents européens ? On verra comment les décisions politiques seront mises en œuvre. Et si Egalim était respectée ? On verra la hauteur des sanctions en cours de gestation. Pourvu ...

à écrit le 21/02/2024 à 13:51
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Bla bla encore et toujours du bla bla Il n'a rien annoncé concernant l'Ukraine à qui on déverse des milliards et qui est en concurrence directe et déloyale envers les agriculteurs et d'autres secteurs industriels français. Bref des miettes pour le...

à écrit le 21/02/2024 à 13:21
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Vive le déclin qualitatif des productions françaises et la recapitalisation française de Bayer dont la filiale Monsanto subit une déferlante d'amendes américaines. Et après cette trahison les millionnaires céréaliers de la FNSEA souhaitent une ...

le 21/02/2024 à 13:39
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Le beurre? Une partie n est même plus française depuis 16 ans selon la presse spécialisée 40% du beurre vendu en grande surface n’est pas d origine française voir 17% hors ue… et c est maintenant que Lelaire ex conseiller au ministère de l agricultu...

à écrit le 21/02/2024 à 12:32
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"Le Brésil (Brics+) est devenu le plus important importateur de diesel russe, devant les grands acteurs agricoles que sont l’Inde (Brics+) et la Turquie. Moscou livre également, à tarifs préférentiels, des engrais au Brésil et à ses alliés. Le cockta...

à écrit le 21/02/2024 à 12:28
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Si les discours politiques avaient abouti depuis des décennies notre pays serait un pays de Cocagne. La parole politique est sans valeur. Pour ma part je remets en cause la légitimité de l'ensemble de classe des politiques. Nous sommes au bout de la ...

le 21/02/2024 à 19:23
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Le problème, c'est que les institutions actuelles avaient été prévues pour des gros partis politiques ratissant assez large, mais depuis, le paysage s'est fragmenté et on a des partis plus nombreux, plus petits et aussi et surtout de plus en plus ouv...

à écrit le 21/02/2024 à 12:14
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Ils doivent être mort de rire à Bruxelles de savoir que les Français d'habitude toujours prompts à critiquer l'UE ont mis en place des réglementations plus sévères que celles adoptées par le silo à peuple de l'UE. Beurk les fonctionnaires.... Beurk...

à écrit le 21/02/2024 à 11:38
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"il entend inscrire « l'objectif de souveraineté » alimentaire," UN FRANçAIS SUR TROIS NE MANGE PLUS A SA FAIM ! tout est dit ! Et c'est un objectif...... bonjour le cynisme .....

à écrit le 21/02/2024 à 10:54
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Vu l'état de la France, j'espère que les autres membres de notre Communauté auront le bon sens de s'opposer à la généralisation du fatras législatif français.

le 22/02/2024 à 16:46
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En fait, une bonne partie des lois actuelles sont des transpositions de directives de Bruxelles appliquées avec un zèle pouvant friser le sadisme...

à écrit le 21/02/2024 à 10:37
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la nature doit être la référence et les pesticides l'exception... Assez de ces pollutions.

à écrit le 21/02/2024 à 10:09
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Le plus triste dans l'histoire est que la majorité des agriculteurs se fait manipuler par la FNSEA . Le modèle agricole de la FNSEA est celui de l'Argentine. De grandes exploitations en monocultures cerealieres et oléagineuses avec intrants chimique...

le 21/02/2024 à 11:05
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La FNSEA? Mais d'une manière plus générale, c'est le problème de tous les syndicats français qui ont fini par creuser la tombe du pays.

le 21/02/2024 à 15:45
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"c'est le problème de tous les syndicats français " Les syndicats français sont devenus des syndicats européens en fin de compte. La Confédération européenne des syndicats (CES) a été créée en 1973 afin de défendre les intérêts des travailleurs a...

le 21/02/2024 à 17:28
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@Raymond - La FNSEA ? Vous avez raison, ce n'est pas un syndicat. C"est une organisation dont le principal objectif est le lobbyisme pour l'agro industrie en se servant du poids des agriculteurs pour faire avancer les intérêts particuliers des gros p...

le 21/02/2024 à 20:53
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@Valbel89. [Les syndicats ouvriers, vous en pensez ce que vous voulez, sauf que sans eux nous en serions encore au XIXeme siècle] Donc, les syndicats ouvriers auraient gagné la lutte des classes lorsqu'un ouvrier qualifié gagne ~ 2 000 euros brut/moi...

à écrit le 21/02/2024 à 10:07
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cette fois le cachet de la médiocrité et du mépris pour cette renaissance politique ! par manque de savoir le sens commun n existe pas chez ces millionnaires ! petite négligence accouchera d un grand mal. heureusement les français soutiennent les ...

à écrit le 21/02/2024 à 10:05
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"Agriculteurs : pesticides" Oui voilà c'est bien ça ! ^^

le 21/02/2024 à 17:44
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@Dossier 51 - C'est un peu plus compliqué. Trop facile de stigmatiser les agriculteurs. Ce serait plutôt "Système productiviste capitaliste = pesticides, désherbants, intrants, épuisement des ressources en eau ...noyautage par la FNSEA ! La France d...

le 21/02/2024 à 18:36
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@Valbel89 : dans 10 ans, il y aura deux fois moins d'exploitants avec des exploitations plus grandes et de ce fait un peu moins dépendants des subventions ou du salaire de madame travaillant à la Mairie. Demain, on me nomme administrateur regardant l...

le 22/02/2024 à 8:13
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"Trop facile de stigmatiser les agriculteurs. Ce serait plutôt "Système productiviste capitaliste = pesticides, " Ce sont els serviteurs directs de la fabrique à poisons, qu'ils soient instrumentalisés est une vérité mais bon c'est eux qui les pulvér...

à écrit le 21/02/2024 à 9:37
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Le berger de la république souhaitant calmer le troupeau avant le salon🐂🐃🐄

le 21/02/2024 à 9:42
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pour refaire des pansement ce n'est pas la solution il faut tout changer y compris ces dirigeants qui depuis plus de 50ans ont detruit le pays pour ne pas augmenter la remuneration des ouvriers

le 21/02/2024 à 9:56
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@Raymond- Vous proposez quoi? Vous.

le 21/02/2024 à 11:01
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Vous ne pourriez ni l'entendre et encore moins le comprendre.

à écrit le 21/02/2024 à 9:09
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Que peut bien valoir la parole d'un intérimaire, il n'aura pas de soucis d'argent le reste de sa vie !;-)

le 21/02/2024 à 9:59
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@Non mais - A part votre commentaire aux relents douteux, Vous feriez quoi concrètement pour aider les agriculteurs?

le 21/02/2024 à 16:06
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"Non mais" n'a sûrement pas voulu s'en prendre à votre chouchou et doit en être navré.

à écrit le 21/02/2024 à 8:32
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Génial on va encore perde plus d'argent et prendre plus de pesticides dans la figure tout en voyant nos ruisseaux et rivières alentours asséchés l'été. Tout va bien.

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