
Le mariage franco-suisse entre Lafarge et Holcim avait été révélé en avril 2014 avec l'ambition de créer un numéro un mondial du ciment, du béton et des granulats. Après de nombreuses étapes pour que l'opération soit validée, en passant par la Commission Européenne et la Commission fédérale du commerce américaine (FTC), la fusion s'apprête à être enfin finalisée.
Fusion validée par les actionnaires de Lafarge
Dans un communiqué publié ce mercredi 8 juillet, le groupe helvétique a fait savoir que les actionnaires du cimentier français Lafarge avaient validé la fusion avec le suisse Holcim selon un résultat encore provisoire. Au terme de l'offre publique d'échange (OPE), Holcim détient 87,46% du capital et au moins 81,47% des droits de vote de Lafarge, soit 252.230.673 actions, a indiqué le groupe suisse.
L'AMF (Autorité des Marchés Financiers) a souligné dans un avis que les conditions minimales requises dans le cadre de l'offre étaient satisfaites, puisque le groupe suisse est en mesure de détenir 87,46% des parts du cimentier français. Le résultat définitif de l'offre sera publié, au plus tard, jeudi 9 juillet.
Suppression de postes pour restructurer l'activité du groupe
Cette fusion donne naissance - après cessions pour éviter une situation de monopole sur le marché - à une entité de 27 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 115.000 salariés. Mais Holcim et Lafarge ont successivement mis en place des plans de restructuration.
En mai dernier, le cimentier Lafarge avait annoncé aux représentants du personnel son intention de supprimer 380 postes nets dans le monde, dont 166 en France. Le groupe suisse avait de son côté fait savoir qu'il souhaitait mettre en place une organisation simplifiée, centrée sur le pays où il est particulièrement actif. Dans un communiqué, le cimentier helvète avait annoncé la suppression de 120 emplois au sein de l'administration centrale du groupe en Suisse.
(Avec Reuters)
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